Un 18 mai raté et en retard au Cap-Haïtien

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La ville du Cap se lève sous les pas drus des prétendus militaires remobilisés, en plein 18 mai, pour se faire voir et continuer de réclamer leur légitimité comme telle. Des acclamations du public qui les accueillaient depuis vertières (Zone de leur base) se convertissent en jet de bouteille et en lancement des pierres par certains Capois refusant d'admettre le retour des Forces Armées D'Haïti.

La situation allait prendre un autre cap à Cité Elie Lescot par les tires des armes à feu de la population avec un rythme accélérateur de ceux des agents de la PNH ayant voulu adoucir la situation.

À Barriere bouteille (Zone d'entrée de la ville) certains soldats de l'armée furent attaqués sévèrement. Des coups de bâton leur furent des surprises âpres bien d'autres qu'ils avaient déjà reçus vers les années 1994.

Des jeunes bien armés en ont profité pour s'attaquer violemment tout près de l’avant poste de Police de Barrière bouteille, à l’ancien sergent Eugene Romer qui fut reçu à l’Hôpital Universitaire Justinien dans un état de souffrance, baigné de sang dans sa tenu de militaire.

Un 18 mai raté à Cap-Haitien. Les participants sont tous des haïtiens vivant sous le même pavillon datant de plus de 209 ans d’existence. Pourtant, n’en partagent pas les mêmes intérêts : L’armée pour le retour des armes, Certains membres de la population pour l’insécurité éternelle.

BOLIVARD Delcarme   18/05/2012.