Le lundi 17 octobre 2011, marque les 205 ans de la mort de l'Empereur Dessalines, célébrés en la Basilique de Notre Dame du Cap-Haïtien sous la direction du Mon Seigneur Jacques Mary.
Au nombre de grands noms qu'Haïti a connus, s'affirme toujuours en premier rang celui de Dessalines pour s'être sacrifé à la donation de la Patrie haïtienne. Un nom symbolisant la détermination et le courage de tous les hommes haïtiens conséquents qui souhaitent ou rêvent de vivre dans un Etat libre et prospère.
L'ultime guerre acharnée pour l'indépendance nationale contre les soldats de Napoléon Bonaparte, a fait de Dassalines le père de la Patrie haïtienne pour avoir pris en charge la destinée d'un pays victime d'une férocité esclavagiste de plus deux siècles.
L'idée de trahison chez les humains est sans mesure dont les grands hommes sont toujours sous le poid. C'est le cas pour l'ennemi numéro un des blancs de se voir trahi par ses alliés pour une question de pouvoir, et c'est ce qui a permis la division du pays, bouleversé par des hommes avides du pouvoir.
Le lundi 17 octobre 2011, ramène la 205 ème année de la mort de Dessalines, une date pendant laquelle la Cathédrale de Cap-Haïtien accueille dès huit heures 30 A.M, des autorités locales, nationales, pour un TE DEUM qui semblerait mal planifié, d'une structure incorrecte, car, la population n'y répondait pas présente.
13 écoles seulement se font représenter, dont cinq secondaires et huit primaires sous un nombre incalculable des établissements scolaires de la place. Une chorale qui semblerait fatiguée par de hauts chants adressés au martyr Dessalines. Sans fanfare, les universitaires ne s'y présentaient même pas et une fin de messe sans cortège, sans défilé à l'honneur du père de la Patrie Haïtienne.
Présents en la circonstance, de manière respective, le Député de la commune de Cap-Haïtien, M. Kenston Jean-Baptiste avance que: ''Le pays est occupé... Nous devons avoir une armée professionnelle.'' Cette déclaration ne rime à rien pour plus d'un, car, encore que les blancs sont totalement bien vus par nos hommes de loi. Le sénateur Kely C. Bastien de son côté, affirme que: ''Dessalines est un exemple''. Pourtant, un Exemple qui n'est jamais pris comme exemple, protestaient quelques membres de la population.
La 205 ème commémoration de la mort de Dessalines est un autre échec pour tous les haïtiens conséquents. Un autre échec pour le Nord, pour les autorités locales. Et c'est aussi le premier des échecs pour ceux-là qui sont à peine intronisés aux pouvoir de la zone Septentrionale.
Me BOLIVARD Delcarme