lundi 20 février 2017

Lettre ouverte à l'Honorable Député de la circonscription de Cap-Haïtien, Monsieur Jean L. ETIENNE

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                              Honorable Député,

L’intention de vous adresser cette correspondance, s’inscrit dans la logique de vous prévenir les drôles pages d’histoire qui pourront être rédigées sur votre passage au sein du parlement haïtien, si vous continuez à croire que l’obscénité et le recul aux débats contradictoires consistent pour vous une échappatoire de votre pure méconnaissance des principes fondés sur le parlementarisme. C’est au lucre de la circonscription dont vous êtes le représentant à la Chambre basse que ces opinions sont émises pour la sauvegarde de notre fierté et notre dignité. C’est pour votre futur en politique, au cas où vous voudriez y poursuivre votre but, ces réflexions sont élaborées.
Honorable parlementaire,

Au moment de votre campagne électorale en 2015, vous avez, peut-être sans même le savoir, utilisé la théorie du mensonge pour aveugler et instrumentaliser une population déjà victime d’ignorance de la réalité électorale à Haïti, de manque d’éducation basée sur l’instruction civique et politique, d’absence d’élégance dans son choix électif pour être vouée à elle-même et ne vit que pour le présent sans tenir compte des conséquences négatives de la réalité des choses. Cette population ne doit pas être réprimandée trop sévèrement, car, elle a agi à la faveur de l’irrationalité et de manque d’appui d’une élite capoise s’entredéchirant et s’entretuant sans aucune raison valable. Cependant, l’instabilité de cette couche sociale vous permet d’être ce que vous êtes aujourd’hui et pourra donner naissance à plein de gens comme vous, si rien n’est fait pour redresser la situation.

Dans un an, votre compte parlementaire est encore passif. Votre rideau sur la scène politique nationale est toujours fermé. Votre nom ne figure pas encore au tableau de grands débatteurs de la chambre basse. La flamme de votre célèbre sobriquet ‘’Pantalon tòl’’ avec lequel vous avez gagné les dernières élections à la députation pour la circonscription de Cap-Haïtien, s’éteint après votre ultime apparition en face du pupitre parlementaire qui vous a coûté toutes les critiques du monde pour un excès langagier relatif à l’emploi d’un déterminant à la place d’un autre. Votre ‘’pantalon tòl’’ semble défroqué et laisse voir votre ridicule personne.

Honorable Député,

Vous nous avez promis monts et merveilles lors de votre campagne électorale, pourtant ; vous ne nous apprenez pas les raisons pour lesquelles ils ne sont pas encore accomplis. Est-ce votre volonté ? Sinon, êtes-vous au parlement coincé par vos collègues ? Du moins, peut-on attendre les autres années à venir ? Nous sommes certains que la population attend de vous une ou des réponses à ces questions qui vous sont soulevées par la présente. Sauf, de vous laisser entrainer par le slogan populaire : ‘’Yo pral di se djab’’. Ainsi, dira-t-on, si par vous, rien ne se fait encore, c’est le diable qu’il faut accuser mais non l’incompétence ou du moins la carence de volonté.

Jadis, le Cap-Haïtien, synonyme de gloire et de bonne représentativité au parlement haïtien, mais cette dernière décennie pris en otage par la militance, l’arrogance politique et l’indécence intellectuelle. Il convient, cependant de dire à l’Honorable Député du Cap-Haïtien, que la jeunesse de la ville aimerait qu’il se conforme aux principes républicains et à la bonne compréhension de ses multiples privilèges jouis au mépris des règlements de la fonction parlementaire. Les citoyens de la circonscription de Cap-Haïtien espèrent une autre allure dans votre démarche parlementaire afin qu’ils puissent marcher la tête altière et haut les fronts.

Espérant que vous comprendrez le bien fondé de la présente, veuillez agréer, Honorable Député, mes salutations distinguées en la Patrie nouvelle.

Sincèrement,

Delcarme BOLIVARD, Av/MA

lundi 13 février 2017

"Je ne t'oublierai jamais chère madame."

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Chère Madame,
Je ne t'oublierai jamais pour ton courage et ta fermeté d'Homme de conviction amoureuse.
Je parlerai à mes enfants quand ils vont grandir de toi. 

Je leur dirai que tu arraches la colère de tes détracteurs qui souhaitaient de ton échec s'amuser comme des enfants perdus.
Je dirai à mes enfants et leurs amis que, par ton style propre rythmé d'un sentiment de fierté, tu as été l'objet de toutes critiques inimaginables.

Je songerai à leur apprendre que tu étais capable sans moindre effort de fermer les yeux et oreilles de mon peuple sous le discours circonstanciel et circonstancié prononcé par ton humble mari à l'occasion de son intronisation à la tête de la première république nègre.
Je leur dirai que tu étais belle sans être maquillée.

Madame, Bouffon le styliste français eut à dire que le style c'est l'homme, alors que toi, méprisée et humiliée pour avoir voulu être toi même.

Madame, nous voulons nous écarter de la tradition pour embrasser aveuglement la dimension artistique de l'international qui continue à nous déshumaniser.

"Le protocole inexistant", voilà ce à quoi l'élan de la cérémonie d'investiture de ton mari, notre Président, réduit. Si l'étranger continue à nous imposer leur savoir faire, c'est parce que chez nous l'éducation ne fait pas son travail, du moins, nous sommes condamnés à nous nourrir des idéologies étrangères pour n'avoir aucune école de pensée et de théorie de toutes sortes. Mes enfants en sauront avec moi, et qu'ils le diront aux leurs.

Madame, tes vêtements et ta manière dérangent beaucoup de gens, pourtant, ils expriment un nouvel air traduisant le courage et le respect d'une femme méritoires d'être modelés au lucre de l'avenir glorieux de mon PAYS, HAÏTI.

Delcarme BOLIVARD, Av/MA
10/02/2017.
Cap-Haïtien, Haïti.
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