samedi 27 juin 2015

Propositions utiles contre le racisme dominicain

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Le plus souvent, les États qui pratiquent le racisme sont ceux-là qui développent une politique de contradiction avec les grands accords mondiaux signés en la matière. Ils le pratiquent pour favoriser leurs intérêts tout en se positionnant à déstabiliser une couche sociale qui ne peut pas vivre à elle-même et demande d’être supportée par les agents de la ségrégation. De ce fait, on peut considérer le racisme comme un état de vie ou une situation défavorable évoluée chez un groupe ethnique qui est bien obligé de tout accepter pendant que ses droits sont violés, marginalisés sous quelque forme que ce soit.

Après bien des luttes sanglantes menées contre le racisme qui consiste à bestialiser l’être humain, l’on pouvait croire que ce facteur d’empêchement à la promotion des valeurs sociales irait bannir au niveau de la pensée et de la réflexion de l’homme. L’Afrique du Sud avait connu sa plus belle histoire contre l’apartheid, les juifs de l’Allemagne s’en revendiquaient, et chez nous dans cette position insulaire, nous avons dit NON au préjugé de couleur.

Nous constatons regrettablement ces derniers temps la montée incessante du fléau raciste du côté de la République Dominicaine vers Haïti. Nous observons quotidiennement les effets de cette barbarie sociale dominicaine à un moment où les relations internationales tiennent pour tous les pays dans le cadre d’échange de politique, d’économie, de culture et autres. Nous observons si fort que nous nous perdons dans la recherche vigilante de ce que représente notre diplomatie en de telle affaire ou circonstance.

En 2013, après le décret 168-13 du tribunal constitutionnel à l’Est du pays qui fait des haïtiens nés à la République Dominicaine de simples citoyens haïtiens devant se rapatrier, la situation de nos frères et sœurs là-bas se complique. Ils sont en couvert et ne peuvent se défendre ni personne pour eux. Ils meurent en grand nombre. Et de Juin 2015, à la longueur de la journée nos yeux ne cessent de se fixer sur des femmes, des hommes et des enfants revenant de la République Dominicaine pour certains, visitent et voient le pays (Haïti) pour la première fois pour d’autres. Le racisme s’enflamme dans l’autre partie de l’île, des haïtiens sont sans protection et sans abri, ils sont morts au grand jour sous le soleil torride de leur force de travail.

Que faut-il avancer sur l’évolution du racisme à la République Dominicaine en ce plein 21ème siècle ? Quel en est le rôle de l’État haïtien ? Que dire la société civile et politique de chez nous ?

Nous n’avons pas la prétention de proposer des pistes de solution en la circonstance, mais comme les vœux du patriotisme, nous souhaiterons :
 
          1-  L’intervention directe de l’État dans l’affaire ;

2-   Le renforcement des relations diplomatiques avec la République Dominicaine ;
   
3-      L’application des principes du Droit International Public ;

4-      Le contrôle frontalier haïtien ;

5-      L’abandon sans condition du marché dominicain ;

6-      L’accueil des rapatriés par l’État haïtien ;

7-      Le renforcement de la sécurité ;

8-      La mobilisation du sentiment patriotisme ;

23/06/2015
BOLIVARD Delcarme, Av. OMD
Compteur Global

Culture