jeudi 24 mars 2016

Réflexion sur ‘’Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent’’ de Victor Hugo

encrejournal
‘’Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent’’ eut à dire le célèbre écrivain français du XIXème siècle, Victor Hugo. J’ai beaucoup réfléchi sur cette pensée de courage et de philosophie. J’ai fini par comprendre que cette affirmation peut avoir plusieurs sens dépendamment de l’analyse et de l’appréciation de la personne qui cherche à l’appliquer en toute intégralité. J’ai compris et j’ai souri l’auteur de la cogitation dont est le cas.

A l’époque où Victor Hugo dans ses œuvres claironnait la force et la détermination chez les hommes afin de vivre, la France avait en sa possession des esclaves noirs qui n’avaient ni droits ni liberté et ne pouvaient se considérer comme des hommes, mais surtout des ‘’bêtes de somme’’. Hugo a convergé l’existence de la vie vers la lutte pour se positionner par tous les moyens possibles dans la société. Mais quelle société ? Nous pouvons envisager le fait pour la pensée occidentale de vouloir s’imposer en toute matière, particulièrement dans le domaine de l’intellectualisme, comme un vecteur qui tend à conduire le monde vers une direction incertaine où les plus riches deviennent plus riches et les plus pauvres deviennent plus pauvres.

Dans la citation abordée dans la présente analyse, deux mots sont à considérer, dont : ‘’Vivre (Vie)’’ et ‘’Lutter (Lutte).  La vie, peut-elle être attribuée au concept de l’évolution humaine ? Lutter pour quoi faire ? Il (Victor Hugo) eut à consigner au deuxième concept l’élément essentiel permettant à l’homme de vivre. Mais, la lutte pour le penseur occidental, n’a-t-elle pas une considération bien spécifique ? Ou une manière de pousser les enclaves de la colonie de Saint-Domingue à travailler sans relâche avec des chaines aux pieds?

Voltaire, dans sa conception philosophique, eut à déclarer et nous citons : ‘’ Le travail est le seul moyen de rendre la vie supportable’’. Dans cette approche, ne voyons-nous pas la même idée de Victor Hugo relative à la lutte pour vivre ? Les démarches de ces deux hommes et bien d’autres encore sont simples, elles s’étendent sur la nécessité de contraindre l’homme à des activités bestiales rien que pour augmenter leurs richesses et leurs capacités intellectuelles.

Nous ne rejetons pas pour l’heure cette pensée à vrai dire, mais, nous la comprenons dans son sens le plus restreint et le plus historique. Avec le temps on saura que bien évidemment que les hommes s’introduisent au monde du jeu d’échec où ‘’ceux qui gagnent ce sont ceux qui perdent’’. Nous ne comprenons pas, car, ce jeu n’a ni de règles ni de principes, en s’y appliquant, on devient absolument MAITRE DU JEU.

 

Delcarme BOLIVARD, AV. MA

23/03/2016
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