samedi 28 janvier 2012

Revue de 2011 à Haïti

L
’année 2011 au cours de laquelle l’on devait célébrer les 207èmes anniversaires de l’indépendance d’Haïti, pays accélérateur de la liberté humaine dans la Caraïbe et plus loin encore, des peuples noirs, vient d’être troublée sous de diverses crises, quand on considère l’ensemble des événements et des faits marquants sous un ton négatif qui y circulait.
Les grandes visions du peuple ne pouvaient se tenir tant que les actes négatifs se sont multipliés d’une vitesse de croisère sans qu’aucun bras concerné ait pu se mettre à contourner les situations jusqu’à ce qu’elles pourraient avoir un autre sens aux yeux du peuple; hélas! Délaissé, sous les auspices de Dieu.
Haïti, beau pays d’antant, pourtant, traine aujourd’hui derrière elle son lot de misère et cela à tout point de vue selon que l’on voudrait refaire l’histoire de l’an 2011.
La nation Haïtienne en l’an 2011 semble avoir connu les dirigeants les plus inconséquents, les plus terre à terre, les plus barbares de son existence. D’eux présidents l’ont connue d’un exercice réciproque auquel nul ne peut s’y inscrire en faux. Le président René G. Préval; un Agronome sans plan mais, ivre d’amener le pays au cimetière de l’infamenie et, le président en exercice, son Excellence Joseph M. Martelly, un musicien de carrière mais, de politique zéro.
L’ex-président d’Haïti, René G. Préval, un magouilleur, un homme sans cœur , un impitoyable destiné à défier l’idéal commun de la population qui est de vivre une vie entant qu’un vrai peuple de la terre. Mangeur de Constitution sous l’égide de qui, le C.E.P corrompu dévore les votes populaires au bénéfice des plus capables ; René Préval se distingue dans l’histoire d’Haïti par ses manœuvres électorales frauduleuses, et son insouscience aux grands défis du peuple haïtien, qui nous appellent tous au devoir. Préval, synonyme d’immoralité.
Le chanteur ‘’kokoriko’’ de la formation musicale, ‘’Sweet Micky’’ l’actuel président de la première race noire, Joseph Michel Martelly ; alias ‘’ Ti Simòn’’, est en proie d’un tempérament émotionnel et d’une fougue incertaine dérivant de son slogan sanguinaire le plus cher : ‘’Lè yatake n’ nou pi sovaj… et sak pa kontan, anbake…’’ ; flanqué d’une équipe formée des hommes sans aveu.
La nation aura à opiner sur les travers de la politique du président en question à partir de son ère quinquennale.
Mauvaise procédure d’amendement de la Constitution de 1987, réaliseée en faveur de Ti René ’’Bab pou’’, violation des votes électoraux, décisions incertaines, résultats erronés, la venue de O.E.A pour nous apprendre à savoir compter, C.E.P corrompu. Revendication pour de bons résultats, manifestations populaires, élection ‘’Bout Mamit’’. Le retour du Dr Titigre après 7 ans d’exile en Afrique, et celui de Baby Doc, le lionceau, après 25 ans d’exil en Europe, l’humiliation d’Arnel Bélizaire par son arrestation arbitraire ; le parlementaire de la commune de Tabarre. La chaise musicale du parquet de Port-au-Prince en assistant à la marque quatre par quatre, quatre Commissaires du Gouvernement pendant à peu près quatre mois. Le jeu des parlementaires haïtiens, oubliant ses attributions liées à la surveillance de l’Exécutif ; pourtant, de manière la plus honteuse, demandent de partager des postes nominatfs avant de choisir un Premier Ministre. Des désignés à la primature mis à part, soit pour une raison politique soit pour une raison technique. Quelle technique ? Des parlementaires sans vergogne.
C’est l’ère de l’augmentation d’une famine qui déchire les antrailles de la population. Encore, un post-tremblement de terre, vit le peuple haïtien sous les tentes, dans un climat d’insécurité où chaque seconde de souffrance et d’imprécation, traduit une réalité pour des proches partis sans être vus dans le temps, et eux qui s’en plaignent à tout jamais.
Des familles en désarroi, au visage accablé, jonchés sur le sol comme des vaut rien. L’enlèvement répété, dépravation, avilissement, fanfaron, entre autres ; sont les désignations de la société haïtienne de l’année 2011. L’humiliation de la sélection haïtienne de football. Augmentation du prix des produits de première nécessité, politique de dollars ou la rareté abusive de dollars américains. Faux contrats, gaspillages, décaissement irrationnels.
En effet, le bilan de l’an 2011 n’est pas seulement axé sur ces actes précités, mais toute fois, on a constaté quelques réalisations d’un air intéressant et pour la jeunesse d’aujourd’hui et pour ceux de demain. C’est le cas de la construction à Limonade de l’Université Roi Henri Christophe, le Parc-industriel à Coracol ; qui sont des avantages et des privillèges à intéresser les tourristes et les investisseurs à être dans nos parages. La gratuité scolaire comme tentation mais accomplie en partie et sans fondement avec un groupe de professeurs qui s'en plaignent sans en être rémunéré pour les services rendus.
En dépits de ces quelques actes positifs s’étant réalisés au cours de l’année 2011 ; l’an du goût âcre qui laisse à critiquer son passage pour ce qu’il était pour le peuple et, surtout pour ses dirigeants. Haïti en est le résultat.
Mathématiquement parlant, la revue de 2011 contient deux aspects : l’un positif et l’autre négatif. Et, selon le théorème émis dans cette phase ; plus par moins (+x-=-) donne moins tout en concervant le signe du plus fort. Or, les résultats négatifs étant beaucoup plus élevés, donc, le bilan de l’année 2011 est totalement négatif.

                                                 Me BOLIVARD Delcarme, 05/01/2012.

mercredi 11 janvier 2012

Des deux côtés, le mal est infini

D

eux jours seulement après l’arrivée de l’année 2012, la société haïtienne se lamente des déclarations du deuxième Parlementaire du Nord, Moïse Jean-Charles ; ayant avancé que certains hauts fonctionnaires de l’Etat seraient de double nationalité, acte condamné par le Constitution du 29 mars 1987 en son article 15.
‘’Plusieurs Ministres dont : Lamothe Laurent Ministre des Affaires étrangers, Balmir Stéphanie Vildouin, Ministre du Tourrisme, Georges Racine, secrétaire d’Etat à l’intérieur, et le chef de l’Etat haïtien sans oublier un autre Ministre non identifié, seront respectivement de nationalité Bolivienne, Vénézélienne, Américaine, Américaine/Italienne ; détenteurs d’un passeport étranger, comme de fait, sont des citoyens étrangers’’ a déclaré le parlementaire du Nord.

Lui interrogeant sur la nature et la véracité d’une telle allégation portée sur ces hauts dignitaires nationaux, ‘’je dispose de suffisamment de preuves pour étayer ma thèse’’, a-t-il ajouté.

La chambre haute qui devrait statuer sur certains dossiers des élus soupçonnés d’avoir de nationalités différentes, n’a rien fait depuis le mois d’octobre dernier, si l’on voudrait croire le président de groupes de 16, le Sénateur Lambert ; l’adversaire du président Joseph Michel Marttély, avant le suffrage universel, mais, devenus amis proches après les élections. C’est le jeu de la politique de chez nous.

Le sénateur Moïse Jean-Charles sollicite l’aide de ses collègues par une lettre adressée en date du vendredi 6 janvier 2012 ; dans le cas contraire, dit-il, je m’en chargerai.

Des hommes politiques et des citoyens de tous les secteurs de la vie courante s’inquiètent d’une telle approche faite par le parlementaire et s’interrogent sur les conséquences d’une telle révélation.

Le parlementaire de la commune de Delmas/Tabarre, en l’occurrence, le député Arnel Bélizaire, entend soutenir son collègue à la seule condition que ce dernier fasse valoir ses points de vue par des arguments.

Le sénateur Lambert, après avoir accueilli en sa résidence privée la visite du président Marttély, déclare dans la presse lui avoir soulevé l’opinion  du parlement Moïse, le chef de l’Etat a complètement banalisé cette approche.

La population s’inquiète sur l’avenir du gouvernement Marttély/Conille et se demande, si le parlementaire du Nord n’est pas guidé par une main cachée.

De telles idées, retenons que la Constitution d’un pays c’est son acte fondateur et c’est aussi la loi mère qui doit être appliquée comme cela se doit, pour la bonne marche de la société.

Des intérêts personnels menacés à Haïti, font appel à la vision constitutionnelle. Dans le cas contraire, elle est méprisée et mise à part dans certains dossiers.

En effet, la Constitution de 1987 a suffisamment de matière pour le cas présenté. Si le parlementaire arrive à soutenir ses déclarations ; le président doit être destitué et traduit par devant la haute cour de justice pour ses forfaits. Et les autres concernés connaitront une situation presque similaire. Ainsi, l’article 15 de la constitution en vigueur sera bien vu.

En pareil cas, la société connaitra une sorte de bouleversement politique avec une tension sociale chaotique qui pourra déboucher à une occupation beaucoup plus claire et durable. Comme ils (les étrangers) l’ont toujours rêvé.

Par ailleurs, si le sénateur Moïse Jean-Charles n’arrive pas à produire des preuves qui lui incombent pour assoir ses points de vue ; son Humilité sera enlevée et conduit à la haute cour de justice pour ‘’diffamation’’. Acte prévu et puni par le Code Pénal (C.P) en son article 313.

Cette procédure mettra le pays dans un élan très négatif pour les citoyens d’aujourd’hui. En tout cas, le temps est le seul qui sache et en dise long mais, les deux côtés le mal est infini.



                                                                           BOLIVARD Delcarme, 8/01/12       
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