vendredi 25 novembre 2011

Vertières Indigènes, Vertières MINUSTAH, enfin ''Grenn nan bonda''!

             Combattre l'indignation et rejeter l'idée du système esclavagiste, telle fut l'objectivité des va-nu-pieds qui se consacraient à dérouter l'élan terrible de la plus grande armée européenne de l'époque, menée par le général Napoléon Bonaparte. Du jaillissement de sang dans une lutte, où les machettes et le haches s'instalaient au coeur du combat lié à la désobéissance colérique des blancs, tout autre et rien encore; les noirs se révoltent prenant fièrement la liberté.
Tout à commencé par l'échappatoire glorieuse de valeureux hommes noirs le 18 novembre 1803 en plein début du XIX ème siècle. Une nation est née, une république va s'ériger où la missiopn rageuse rapporte à l'espoir lointaine d'un peuple victime de plus deux siècles sous les railles d'un esclavagiste le plus féroce que le monde n'ait jamais connu. C'est l'accouchement d'une oeuvre héroïque éparse à travers toute l'humanité pour une conviction certaine de liberté à la non soumission du régime colonialiste.
A Vertière, ils ont combattu leur beau combat, à Vertères, ils se defont leur habit pour s'envelopper des lyrs en chantant: ''Vivre libre ou de mourir''. Vertières comme la première porte qui s'ouvre sur la détermination d'une victoire sanglante, est la route où traverse la première des races libres sur la planène. Vertières, respect!
Contrairement aux grandes idées devant placer ce lieu sacré dans le coeur anthousiaste de chaque être haïtien, Vertières encore qu'il advienne sous des décisions contradictoires des représentants incensés; essue l'échec et la honte les plus terrifiants qui échappent de l'esprit humain pour avoir accepté de commémorer la plus belle des victoires négrières, la plus belle histoire mondiale en présence de l'armée étrangère le 18 novembre 2011, où l'armée indigène célèbre son apothéose.
18 novembre 1803- 18 novembre 2011, 208 ans de dirigeants barbares, des hommes sauvages n'agissant que de manière empirique, et c'est ce qui tend considérablement la nation haïtienne à réduire jusqu'à ce qu'elle devienne un territoire sans maitre dans lequel les blancs font des lois au lucre de leur présence.
18 novembre de chaque anné à Haïti ramène sans discusion la fête de la première Institution de la nation, les Forces Armées d'Haïti qui pourtant, ne sont jamais servies un doigt de vin pour ses entreprises, cependant, reçoivent des coupes amères de son demantèllement par l'arrêté du président ''Ti Tigre''. Plus d'une décénie, les Forces Armées d'Haïti, perdent de direction mais, être en veilleuse pour être légalement reconnues. Elles sont bafouées par des décisions terre à terre des hommes politiques avides de pouvoir.
Les blancs nous prétendent assister, sécuriser au dôme de Vertières qui nous appartient à la seule fin du courage de nos héros. Sans armée nous fêtons les 208 èmes anniversaires de cette position glorieuse; sans conviction nous vénérons les Vengeurs des opprimés de la première race noire, sans dignité nous acceptons de nous flanquer des blancs qui nous plongent encore tant qu'ils sont dans nos murs.
Des discours mal travaillés des Parlementaires et des proches du pouvoir, des flatteurs cherchant à se coincer aveuglement du côté de l'Exécutif pour être promus au détriment de la volonté populaire, oubliant leurs missions.
 Des bandes à pied, des fanfares qui se défilent, des écoles qui s'excèllent au rythme des chants patriotiques ne rimant à rien à l'intension de vénérer nos combattans, nos légendes vivant encore dans le coeur surtout des hommes haïtiens conséquents.
18 novembre 1803- 18 novembre 2011, 208 ans de deuils, de fauses promesses, d'insécurité, de lamentations... Rêves confus, idées confuses, des sanglots, Haïti en lambeau. Honneur et mérite pour sauver la nation qui pourtant, s'assit sur la selette; meurt de désespoir, de faim, de soif, d'enlèvement, d'injustice, de l'éducation médicre. Holas!
18 novembre 1803- 18 novembre 2011, 208 ans de trouble, d'asservissement, de MINUSTAH choléra, ''kadejakè'', ''pandyè'', ''violè'', ''mas ici'' ''mas lot bor'', '' kidnapè'', ''volè''; oh! que disons-nous de surcroît?
Qu'importe, les haïtiens doivent s'unir pour continuer la lutte entreprise par ses héros, pour rédiger un devoir d'espoir pour la nation en se livrant au combat dialectique. c'est alors que Vertières, le lieu saint de l'indépendance reprend ses idées à nous permettre d'être grands comme tout autre peuple. Crions ''à l'assaut''.

20/11/2011, Me BOLIVARD Delcarme.

mardi 22 novembre 2011

Photos du 18 novembre 2011


 En pleine fête de la bataille de Vertières, 18 novembre 2011, le peuple haïtien y apporte ses lots de misères.
Photo: E. Lacouronne.
 Dans l'enceinte de la Basilique de la Notre Dame de Cap-Haïtien. De gauche à droite: Hilaire Théodore (Directeur départemental de l'Education, branche Nord), Pierre Marise (Directrice du LNPG).
Photo: E. Lacouronne
Sans les Forces Armées d'Haïti, sous les férules redoutables de la MINUSTHA, le peuple haïtien honore les héros de l'indépendance.
Photo: E. Lacouronne

Quelle bataille de Vertières fêtons-nous!

               Par la conception de certains politiciens, la bataille de Vertièrs n'est pas un évènement qui survient du fruit d'un simple hasard; il s'agit d'une tension et d'un accomplissement à l'instar d'un Toussaint Louverture, d'un Dessalines... Ils ont hypnotisé la vantardise des blancs. Cependant, les haïtiens ne restent pas moins amoureux de cette grande bataille. Comment alors ne pas s'interroger sur la commémoration de cet évènement si important?
Tout comme après le 7 février 1986, la société haïtienne charrie tout un cortège de revendications: la jeunesse aujourd'hui a elle-même ses propres revendications, revendications justes et fondamentales. Il nous faut cesser cette pratique qui vise à réunir un bon nombre d'écoles (élèves) à la cathédrale les faire danser à travers les rues avec des fanfares gribouilleuses et où l'on pense faire une commémoration. Il faut le dire et le redire: " La bataille de Vertières n'est plus un discours autour d'une action".
Pire encore, avec la présence de la MINUSTAH soi-disant notre sécurité. Quel obstacle! les autorités de l'Etat qui devaient recevoir les élèves à la cérémonie sont considérés comme retardataires. c'est-à-dire, ils ne se souvenaient même pas de multiples efforts qu'ont consentis nos ancêtres. Ils se contentent de prononcer des discours populistes pour assurer ( garantir ) leurs pouvoirs.
Il est impératif pour le nouveau gouvernement, la jeunesse de notre chère Haïti, de s'engager sur des voies historiques pour mener au bon port la barque de la nation tout fragile qu'elle puisse être. L'observation de l'implication politique nous éloigne de cette tradition et nous conduit à nous interroger sur qui participe et pourquoi?
Quoi qu'il en soit, nous prédisons une nouvelle bataille qui permettra à nos concitoyens de prendre le temps de ressentir, de goûter et de respirer le charme unique de cette grande bataille.

20/11/2011, Mirlande Jean-Louis   

jeudi 17 novembre 2011

AU ROYAUME DES AVEUGLES LES BORGNES SONT ROIS, MAIS AU ROYAUME DES CHEVEUX ''GRENN'' LE ''TET KALE'' EST PRESIDENT SANS DENT

                  La politique haïtienne est la seule au monde qui accueille sous base sentimentale des dirigeants sans scrupules, indécents qui ne peuvent que mettre en dérision les rêves d’un peuple qui se voue au destin qui l’entraine.
L’indigence de grands courants d’idées marchandent en grande partie l’esprit du citoyen haïtien qui, nonobstant de sa position, se glisse sans protection sur la pente de l’échec. Cela semble infini, puisque tant d’années se sont déjà écoulées dans la rive de l’espoir d’un lendemain meilleur pour le premier peuple noir qui laisse passer sous les yeux toute sorte de bêtise au gré d’un nadir qui n’a aucune importance pour l’heure.
Droguée par des promesses fallacieuses tout au long de son existence, Haïti c’est la terre des rêves impossibles à concrétiser dans le rond cerveau de piètres hommes qui s’intronisent sur le pouvoir de la nation, coiffés d’un manteau de traitre dont la plus noble pensée secrète est celle de plonger ce misérable pays dans l’abime sans fin.
Par le mauvais choix des représentants qui ne peuvent même se présenter pour ce qu’ils auraient pensé être, la faiblesse d’une éducation fort médiocre de nature diversifiée, la dépravation d’une société drapée de corruption de la tête aux orteils, des désenchantements de la citoyenneté à la contribution durable et solide des progrès spirituels de l’être haïtien, les dirigeants s’ébattent sans pouvoir expliquer leurs attributions et leurs sens d’être.
Le pire est de constater l’enlèvement acceptable de la dignité, de la moralité, de l’orgueil positif, du sentiment d’un peuple victorieux qui a su guerroyer contre la duplicité incessante des adversaires qui nous tendent encore la main, nous humilient chez eux, nous effarouchent à cause de nos représentativités damnables.
Débaptiser Paul en l’appelant Pierre ne sert à rien au cas où l’on voudrait apporter au premier un peu de correction. Mais le changement de tempérament, de mentalité ; chose difficile non impossible, est le vrai travail à effectuer si l’on voudrait sauver l’intégrité de cet être.
Haïti en décadence politique, livrée à la médiocrité, au changement d’idées mal construites des dirigeants émotionnels, inespérés, victimes de l’infamie. Justice et injustice confondues, sécurité arrêtée, insécurité à l’esprit. Des réflexions infécondes, des hommes sans aveux qui ont un prix à payer à l’histoire pour le déchirement du pavillon national pour lequel de grands hommes sont partis à jamais.
Tous les secteurs s’impliquent et le respect surtout de l’Eglise s’abaisse pour avoir vu, constaté, entendu, observé voire participé à l’échec et l’effondrement de la patrie haïtienne. Ils ont tous un compte à rendre au temps présent et au futur. La vie les aura questionnés pour leurs déloyautés, leurs chaires seront dévorées par les idées des jeunes oubliés d’aujourd’hui. Vers s’y feront et gâteront sous une odeur fort désagréable.
Un peuple oublié dans les grandes décisions, trahi par ses votes ; marchons unis pour sauver le pays de ces marauds.  Mais hélas ! Un peuple qui n’est pas éduqué est frappé de cécité et en plein jour il tâtonne pour sortir et rentrer chez lui. Il peut tout accepter sans mot dire, c’est ainsi qu'au Royaume des aveugles les borgnes sont rois, mais, au Royaume des cheveux ‘’ Grenn’’ le ‘’ Tèt Kale’’ est président sans dent ; couronné du désir d’augmenter les peines du pays par un ensemble de décisions controversées qu’il ne peut réaliser sous l’égide d’une équipe composée des hommes féroces. Hélas !

9/11/2011
Me B .Delcarme   

mercredi 16 novembre 2011

L'IMAGE DU PARLEMENT HAITIEN

            Haïti est dotée d’un parlement bicaméral, c’est-à-dire deux chambres: la chambre des sénateurs et celle des députés dont la fonction est de légiférer, amender ou de réviser la Constitution, d’approuver et de rejeter des traités, des conventions internationales, de contrôler le pouvoir exécutif pour ces attributions.
Cependant, nos parlementaires donnent aujourd’hui qu’ils ignorent leur fonction. Ils adoptent des attitudes contraires à l’éthique ou qui n’expriment aucune valeur citoyenne, réduisant ainsi le parlement à sa plus simple expression, faisant de lui une honte pour la nation.
Si théoriquement la fonction des parlementaires est d’éthique ou politique, pratiquement ces derniers se comportent comme des médiocres, des mercenaires, des hommes dépourvus de dignité, de vêtu civique, qui ne défendent que leurs intérêts égoïstes, mesquins ou vénaux au grand mépris des intérêts supérieurs de la nation. Ainsi, constituent-ils des obstacles sur le chemin du développement du peuple haïtien, l’exposent aux railleries des nations sœurs.
En effet, Haïti est devenue la risée de la Communauté Internationale. Elle est décriée, méprisée partout en raison non seulement de sa pauvreté, mais aussi et surtout de la faiblesse de sa diplomatie due à l’immoralité et à l’incapacité de ses dirigeants à défendre ses intérêts dans l’Assemblée Nationale, la redonner son image de gloire ou brièvement, la faire renaitre de ses cendres.
Il est triste d’entendre des parlementaires exiger du pouvoir exécutif, contrairement aux prescrits constitutionnels, le partage des postes, des ministères. Qu’est-ce que cela veut dire? Où sommes-nous? Dans un rêve ou dans la réalité? Des parlementaires qui devraient garder leur distance par rapport à l’exécutif en vue de bien le contrôler, veiller à son orientation ; lui font au contraire l’obligation de les admettre en son sein, se partager les postes, les avantages politiques et socio-économiques au détriment de tout un peuple. C’est de la trahison, la violation pure et simplement de la confiance que le peuple haïtien a placée dans ces parlementaires.
De deux choses: que le parlement se reprenne ou qu’il s’éteigne!
Encre Journal propose l’abolition du parlement bicaméral et son remplacement par un Parlement monocaméral, c’est-à-dire, formé d’une seule chambre, celle des députés. Les départements sont divisés en communes, or, celles-ci sont déjà représentées à travers les députés, donc, la présence des sénateurs ne fait qu’augmenter les charges de l’Etat en matière financière.
Il propose qu’on ajoute aussi des critères académiques ou intellectuels aux obligations d’éligibilité et de nomination des décideurs du pays, que les parlementaires aient au moins une connaissance juridique s’ils ne sont pas avocats. Ainsi, commettraient-ils moins de bêtises.
Septembre 2011, Me Gary Chery Av. (Encre journal)

samedi 5 novembre 2011

''UNIVERSITE DU SOIR'' DE L'UNIVERSITE ROI HENRI CHRISTOPHE DU CAP-HAITIEN

           La réflexion et l’émission de sérieuses idées sont toujours l’œuvre de grandes études scientifiques conditionnées sans réserve avec l’évolution du temps. Par delà, l’esprit scientifique est né et contribue à l’émancipation de l’esprit de l’homme tout en lui permettant de se consacrer à la recherche pour qu’il puisse être un élément vital de son environnement.
A travers le monde entier, les grandes idées et réflexions mûres, proviennent à tout jamais des centres universitaires qui sont de véritables lieux de débat de toute sorte où les célèbres pensées s’affrontent au rythme de la progression des recherches scientifiques. C’est l’objectif de toute Université concourant à apporter de sérieuses solutions aux maux qui pourraient ronger une société.
A s’accrocher à ce grand élan de conviction, Université Roi Henri Christophe, la première du genre, se motive continuellement dans l’idée d’accompagner la jeunesse de la Nation haïtienne dans leurs études et surtout dans leurs décisions à prendre au sauvetage du pays.
Université Roi Henri Christophe (URCH) renouvelle consécutivement ses engagements et prête à conserver sa dignité pour être la première université privée d’Haïti en offrant ou adressant pour cette année, à la population estudiantine, une nouvelle section du soir, baptisée ‘’ Night University’
Quid Night University ?
Consciente de la faiblesse de formation de tout genre de la jeunesse du pays, considérant pleines de personnes qui ont entamé une course universitaire et s’y arrêtent au mi chemin, soit par un manque de moyens financiers soit par un manque de temps, vue la nécessité d’avoir un plus grand nombre possible de cadres bien formés pour prendre les rênes du pays ; l’Université Roi Henri Christophe se fait le devoir d’intellectuel et comme bonne source du savoir d’ouvrir ses portes en Janvier prochain pour accueillir tous ceux ou toutes celles voulant continuer leurs carrières universitaires.
Ainsi, Night University est une véritable occasion offerte par l’Université Roi Henri Christophe aux élites intellectuelles du pays notamment, celles du Cap-Haïtien de boucler en beauté et sur les chapeaux de roues leurs études universitaires.
Me BOLIVARD Delcarme

Compteur Global

Culture