vendredi 26 décembre 2014

Haïti, erreurs politiques

encrejournal.blogspot.com
La Politique haïtienne est sans nul doute une démarche qui s’écarte de grandes théories et doctrines Politiques. Elle est vulnérable et toujours ne traduit pas la valeur du peuple haïtien. On peut se demander si cette mauvaise application et implication de la Politique des réalités de chez nous n’est pas une erreur, du moins, l’erreur flagrante de nos prédécesseurs qui, en dépit de leurs vaillances, leurs héroïsmes, ont vénéré l’occident sous les griffes duquel ils ont pris l’indépendance nationale. Cette nouvelle considération de l’histoire reste ouverte aux idées contraires de la réalité, mais ce qu’il faut comprendre, le déroulement des faits et des événements nationaux reflétant l’image et l’histoire d’Haïti ; l’erreur Politique est toujours là, persiste encore jusqu’à la fragilité de nos institutions.

Certains pays d’Afrique dont le Zaïre, le Burkina-Faso, le Cameroun, pris de manière non exhaustive, ont trainé derrière eux cette tonne d’erreurs sin l’on se met à réviser leurs pages d’histoire politique. L’ancienne Afrique, certains des pays de ce continent avaient compris la nécessité de reconstruire leurs sociétés tout en valorisant ce qui devait se faire afin de corriger les lacunes qu’ils ont commises au départ de leurs fondations. On peut comprendre que l’idée de fonder un pays sous un angle du développement et du respect des normes politiques favorisera un mieux être collectif à quoi l’on assiste ces derniers temps à cette position géographique.

Les Croisés de l’époque médiévale ont cru que le pouvoir et la religion devaient s’entendre à la seule condition que la dernière importe à certaines décisions sur la première en dépit du fait que les tenants de la puissance ecclésiastique, dont le Pape jouait sur le caprice des fidèles en leur faisant croire que le pouvoir est divin et que la politique du coup doit être non seulement soumise aux affaires de l’Église, mais aussi et surtout une affaire céleste. Par ces grandes affirmations, la Rome antique s’érigeait en toute puissance  et dominait bon nombre de pays occidentaux. Cependant, l’histoire confirme que cette réalité se dévie à un point tel que les grandes idées destinées à la gestion de la cité sont issues de la zone occidentale mais convergées en concert pour maintenir un système de ralentissement sur le plan de développement de la politique surtout dans la position sud de notre planète.

Plus proche de nous, les États-Unis et le Canada dans leurs passés ne se sont pas échappé de cette erreur mais réparable par leurs prises de conscience en s’organisant sur des élans de la ‘’Révolution.’’    

Si nous avançons tout cela, pas pour contribuer à la diminution de la valeur politique haïtienne, parce qu’il n’en avait jamais, mais pour démontrer que ce pays a toujours connu de très grandes malaises sur le plan politique.

Ces derniers temps, cela est pire que le précédent. La politique haïtienne est truffée d’erreurs. Erreur de la définition du concept en question, erreur du choix des gouvernants, erreur des représentants du peuple, erreur de toute sorte.

Dans tous les pays du monde, l’opposition apporte sa contribution à la vie politique, à Haïti c’est bien le contraire comme tout se fait en désordre et jamais sous les auspices des méthodes et des principes.

Si aujourd’hui l’opposition adresse un tas de revendications au chef de l’État jusqu’à ce dernier parvienne à les satisfaire, par pure logique on peut admettre que la prétendue opposition haïtienne ait raison sur le vouloir du premier dignitaire national. C’en est une erreur, mais pas pour résoudre les crises pré-électorales.

 

  BOLIVARD Delcarme NESA, 26/12/2014

  
Compteur Global

Culture