jeudi 23 octobre 2014



encrejournal
Cap-Haïtien, le 23/10/2014
De        : ENCRE JOURNAL
Aux     : Autorités Haïtiennes
Objet   : Reproches pour la mauvaise gestion du pays
 
Les autorités de mon pays,
Vous pouvez ne pas comprendre mes intérêts patriotiques à vouloir vous transmettre cette correspondance dont le contenu sera réservé à toute l’humanité afin de dévisager votre façon de faire et de traduire votre ingérence des Citoyens de ma race. J’en prétexte au cours de l’idée, pour vérifier si telle est votre incompétence, du moins, votre mauvaise foi après avoir lu dans de très grands ouvrages, voyagé à travers le monde ; pourtant, vous ne représentez rien sous les yeux d’argus de nos ancêtres.
Les autorités de mon pays. Vous avez en main le destin d’une patrie qui vous a vu naitre et grandir. Vous avez des citoyens qui vous donnent mandats de décider positivement en leur faveur, ce qu’il faut faire avec beaucoup de peines afin de servir la nation comme les vœux de grands célèbres politiques de l’Antiquité tendant à la bonne gestion de la cité romaine.
 Votre déficience  en idéologie politique, votre carence en réflexion profonde dans le domaine de la pensée positive, votre incapacité de gérer, votre faiblesse en théorie politique, je  ne mentionne que précautionneusement ces acquis de compétence, une façon de justifier que vous êtes incapable de diriger et par pure logique vous méritez d’être expulsés à la tête du pouvoir haïtien, cela, sans réserve. Une fois le faire, laissez place nette à ceux qui s’investissent dans le domaine de la vraie politique avec l’esprit du progrès et du respect des droits de l’homme.
Franchement, je m’inquiète aux yeux de l’humanité qui nous observe continuellement dans cette caverne d’ignorance, où nos hommes politiques ont un prix horrible à payer à l’histoire du fait qu’ils ont totalement mal agi dans leurs fonctions d’ingratitude à la déférence de la patrie haïtienne. Vous devez vous reconnaitre dans votre stratagème comme des éternels forgeurs de discours hypocrites, malhonnêtes, et sans effet.
A vous, les autorités de mon pays !
Le Citoyen Haïtien, BOLIVARD Delcarme.
 
 
 
 

mercredi 22 octobre 2014

Voici ce que Dr Noisin disait aux autorités de la 48ème Législature haïtienne.

encrejournal
 
TRANCHES DE VIES
UNE PROPOSITION DE L’EX PRESIDENT DU SENAT
DE LA 44eme LEGISATURE
Chers compatriotes,
Chers collègues de la 48ème législature,
Depuis quelques jours nous assistons  à une tempête dans un verre d’eau autour de la question du Conseil Electoral Provisoire  qui peut ou ne peut pas continuer à exister et même continuer à procéder à des élections sous une forme ou autre. Je crois que c’est un faux problème car, en réalité, pour qui veut voir claire en tout honnêteté, la voici :
 
La Constitution de 1987 avait prévu en son Article 289-3 –La Mission de ce Conseil provisoire prend fin, des l’entrée en fonction du président élu.
 
Quatre mois après, le premier président élu sous l’égide de cette Constitution a été renversé, le Parlement dissout en dépit de cette Constitution et pendant les vingt ans qui vont suivre c’est la ballade des violations, des amputations, des suspensions, des mésinterprétations suivants les intérêts des uns des autres jusqu’ à ce jour.
Si on veut vraiment solutionner le cas de ce dernier Conseil Electoral Provisoire pour en finir avec la kyrielle des provisoires, suivons tout simplement l’Art .192 de cette Constitution en détresse permanente stipulant que : Le conseil Electoral Permanent comprend 9 membres choisis sur une liste de trois (3) noms proposés par chacune des assemblées départementales :
3 sont choisis par le pourvoir exécutif,
3 sont choisis par la Cour de Cassation,
3 sont choisis par l’Assemblée Nationale,
Le pays ne peut pas continuer à souffrir  et la Constitution a été bafouée depuis vingt ans sous prétexte de l’incapacité d’avoir des assemblées départementales qui n’ont qu’un rôle secondaire dans le processus consistant à proposer 3 noms.
Considérant que l’assemblée départementale selon l’Art.80, dit que le Conseil Départemental est assisté dans sa tâche d’une Assemblée Départementale formée d’un (1) Représentant de chaque Assemblée Municipale, pourquoi ne par retourner à la source, au Conseil Municipale qui existe déjà et choisir les trois candidats à soumettre par département aux trois pouvoirs : Exécutif,  Législatif et judiciaire. Cette proposition peut ne pas respecter  la lettre de l’Art.192 mais du moins, elle en a gardé l’esprit en allant à la source du choix. Ce n’est vraiment pas nécessaire de former un autre  Conseil Electoral Provisoire de plus et surtout inconstitutionnel, ni avoir le cauchemar de recourir à nouveau à la stratégie du CNG de 1987.
En ma qualité de président du sénat de la 44eme législature, je fais la proposition suivante :
1-les Conseils Communaux existant dans chaque  département choisissent trois postulants éligibles pour le département, ce qui nous met à 30 pour les dix départements. (Dans  le nord les dix neuf conseils municipaux ont formé une Association des Mairies du nord)
2-La liste de trente (30) Candidats est soumise aux trois pouvoirs
3-Les trois pouvoirs  se partagent les Dix Départements de la façon suivante : Exécutif prend l’Artibonite, le Nord-Est  et le Nord-Ouest. Le judicaire prend la Grand-Anse, le Sud-Est, le Sud-Ouest et le Nippes.
4- Chacun des deux pouvoirs, Exécutif et Judiciaire, choisit 3 membres de leur groupe respectif sur un total des 21 pour ces 7 départements.
5-L’Exécutif convoque le parlement en Assemblée Nationale avec pour unique mission de choisir trois membres des candidats de son groupe sur les 9 candidats des trois autres départements.
6-Bien que l’art.192 n’exige pas mais suggère que ‘’Les Organes suscités veillent, autant que possible  à ce que chacun des départements soit représenté’’, dans ce cas du deuxième département il faut ajouter un élément nouveau en octroyant au département qui n’est pas choisi le poste de directeur général ou secrétaire général ou un titre de haut échelon quelconque. C’est aussi simple que BONJOUR !
Chers compatriotes et vous mes chers collègues de la 48ème, je n’ai aucune prétention, je suis un simple citoyen conscient du danger qui nous menace à ce tournant de notre histoire et pour éviter le pire, je fais cette proposition en toute candeur. QUI DIT MIEUX ?
Pour moi je suis l’un de ceux qui jurent que ‘’je crois aux génies bienfaisants de ma race, aux destinées immortelles et glorieuses de ma patrie, que je servirai les intérêts ma race et de ma patrie avec dévouement et désintéressement jusqu’au sacrifice’’
 

mercredi 15 octobre 2014

Considérations sur les idées politiques haïtiennes


 
Les idées politiques haïtiennes ne changent point. Depuis plus de deux siècles jusqu’à aujourd’hui, les mêmes erreurs en politique se constatent, les mêmes déficits en progrès d’idéologie persistent à l’esprit d’une patrie qui ne demande qu’à être aimée. Cela est tellement vrai que le peuple continue de patauger dans la misère après bien de mauvais choix réalisés de manière émotionnelle réversible.

Si Toussaint dans sa Diplomatie, avait conçu l’idée d’être au service de plusieurs pays de façon succincte, l’Empereur Dessalines, dans sa gloire d’unifier l’île entière après des scandales provoqués aux gens du Sud, Christophe s’autoproclame Roi d’Haïti ; nos hommes politiques, quelle que soit la limite ou la durée du temps, ne cherchent qu’à se contenter du plaisir de gouverner avec esprit de n’être pas vraiment au service de la patrie haïtienne. Il faut aussi comprendre que ces hommes précités, ne sont pas les seuls à être pris comme exemples, mais nous voudrions les présenter à titre d’échantillon pour démontrer notre démanche tout en invitant aux citoyens d’aujourd’hui et ceux de demain à prendre connaissance d’eux à partir des documents y relatifs.

L’histoire et le temps ne pardonnent jamais, ils s’ajoutent et se complètent pour exécuter des entrevues afin de mettre à nu ou dévisager tous les hommes, particulièrement ceux entre les mains de qui l’avenir, le progrès et le développement du pays est réservé. C’est la plus grande volonté et le plus grand acte de sagesse de s’oublier au lucre des intérêts de la nation, mais la déception est bien vite comprise et vue du moment où la négligence et la désobéissance patriotique se font sentir et entendre en tout lieu et en toute occasion.

Etant vides de théorie politique ou par impossible d’être de très mauvais élèves aux directifs des hommes qui ont déjà vécu leur temps de gloire et de prospérité politique au cours de l’Antiquité, nos politiques haïtiens n’ont rien de sérieux à présenter à la nation si non que de la ternir et la trahir par toute une série d’interventions et d’actes médiocres entrepris contre les vœux de notre mère patrie. Et si ces hommes arrivent à appliquer certaines des théories politiques déjà élaborées, à la lettre, ce sera une déformation ou un très mauvais choix contre la culture de chez nous.

Le président Estimé a menti au peuple d’avoir annoncé des changements à apporter à l’égard du pays, François Duvalier, se convertissait en médecin de campagne, Faustin Soulouque est choisi malgré lui, malgré le peuple, Paul E. Magloire trahi la volonté du peuple ; arrêtons, quel constat fait-on sans prendre en ordre ou choisir le tout de nos chefs d’Etat dans ce présent paragraphe ? Tous, ne travaillent que pour accéder au pouvoir. Tous, ne favorisent qu’un discours dissimulateur au nom du pays pour démontrer leurs générosités sans fin, pourtant, celles-ci ne sont que des stratégies pour accéder au pouvoir.

Après l’indépendance nationale, l’on croyait que la mentalité de nos politiques allaient se changer, surtout, quand les cicatrices des coups de fouet les rappelaient la barbarie et la sauvagerie de leurs maitres d’antant. Par ailleurs, la même logique de prendre et de consolider le pouvoir persiste encore. C’est le cas de la négligence du père de la patrie haïtienne, qu’en dira-t-on, qui cherchait à mener une vieille politique sans science ayant causé à tout jamais sa disparition sur la terre.

Peut-on considérer tant de rimes commis par nos hommes politiques comme un chemin à parcourir vers la vraie liberté et la vraie démocratie ? Peut-on pratiquer la politique sans causes profondes du respect de la valeur et de l’identité du pays ? Qu’en est-il de la volonté populaire ? Qu’espère-t-on d’une politique traditionnelle ? Des réponses à ces interrogations n’ont pas d’importance à mesure que la routine politique de chez nous remplace les bonnes techniques et méthodes à suivre pour se faire connaitre comme une voix dont la force est grande à la défense des causes justes et sérieuses de la nation.

Les remarques sont visibles et viennent d’être déjà envisagées. Il reste à préciser au passage les caractéristiques des idées politiques haïtiennes avant de demander à nos dirigeants soit de laisser le pays sans autorités soit d’accepter de bien faire cette science, si non, la préférence serait de laisser le pays entre les mains des saints. Mais en réalité, qui sont-ils ?

Les idées politiques haïtiennes présentent, de génération en génération, le même contenu, les mêmes traits caractéristiques, dont :

-          La violence

-          Le coup d’État

-          L’éviction

-          La manigance

-          L’ingérence

-          La manipulation

-          L’arrogance

-          L’intolérance

-          La peur

-          Etc.

Cette liste de traits caractéristiques de la politique d’Haïti est très loin d’être exhaustive et bien d’autres traits spécifiques peuvent s’y ajouter afin de prouver que notre système politique est celui se fondant sur le mensonge, le désordre et le mépris du vote de la population.

Et jusqu’au moment nous émettons ces approches, le pays vit encore sous l’égide de l’inconstitutionnalité, sous la faveur de l’émotion et des intérêts personnels. L’Exécutif oublie son devoir, le judicaire méprise sa mission, le législatif vend sa conscience au détriment de son  mandataire. C’est le chaos, c’est le désordre, c’est le règne de la fragilité de la politique, c’est un défaut à corriger. Si peu que cela puisse paraitre, il contribuera ou participera à la reformation de l’esprit et de la mentalité des politiques de chez nous.

Si les trois pouvoirs se dissocient pour de bonnes causes en pensant au principe politique de base de Montesquieu se disant :’’ Que le pouvoir arrête le pouvoir’’ ; cela est bon, cela est agréable. Mais, Dans le cas contraire, le pays, les citoyens paisibles en paieront les conséquences les plus terrifiantes. La théorie de l’indépendance des pouvoirs est déjà élaborée et émise, il ne reste qu’à l’appliquer à la lettre pour le bien être de la collectivité.

Dans un pays où le système politique est en nette régression ou fragile, il faut attendre et espérer à des conditions de vie très difficile qui compromettront l’avenir de ce pays et celui de ses citoyens. Donc, pour le cas de notre cher pays, bâtissons notre système politique à la dimension du respect des lois haïtiennes qui s’inspirent de nos mœurs, de nos habitudes et de nos aspirations pour qu’enfin ce système réponde aux moindres aspirations des filles et des fils de la nation haïtienne qui nous a vus naitre, grandir dont les seins nous nourrissent pour servir la patrie avec dévouements et désintéressements jusqu’aux sacrifies.

 

9 hres 43 P.M

14/10/2014
BOLIVARD Delcarme, Av. Ms. Anth Sc.  

 

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