mardi 26 mai 2015

REVUE GÉNÉRALISÉE DE LA GÉNÉRATION DE LA RONDE

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Dans toute l’histoire littéraire haïtienne, la Génération de la ronde ne manque pas d’être controversée et d’être étudiée pour ce qu’elle est et pour l’objectif qu’elle se fixe. Par ces deux tendances, les éclectiques et les nationaux, la littérature de l’époque est pourvue de charme et de beauté par la transmission des idées et des réflexions portées intégralement à ce que nous sommes comme peuple.

Que ce soient ceux qui se servent de l’étranger pour peindre la réalité haïtienne au cours de la Génération de la ronde, que ce soient ceux-là qui s’intéressent généralement à nos mœurs, nos aspirations, nos défauts et autres, nous pouvons sans ambages déclarer que la Génération de la ronde ne fait que traduire les habitudes de l’haïtien par des voies différentes.

Si les éclectiques ne combattent que pour permettre à la littérature haïtienne d’être universelle ou cosmopolite tout en gardant le charme vivant de la société haïtienne, les nationaux, eux-mêmes, ne travaillent que pour expliquer, traduire les réalités ethniques d’Haïti par les techniques et informations typiquement haïtiennes.

Pour la deuxième tendance, à savoir, les nationaux, l’haïtien doit se comprendre par des réalités de chez lui et non d’ailleurs. Et pour qu’il y ait un changement total et radical, tout en basant sur un développement durable à la société haïtienne, il faut éduquer l’être haïtien d’après sa culture, changer sa mentalité pour un avenir certain, tout cela va créer une littérature dont le contenu est imprimé d’aspirations de chez nous.

Les grands poètes de la Génération de la ronde, dont Etzer Vilaire, Georges sylvain rêvent incessamment d’élaborer à Haïti une poésie mitigée de gloire et d’honneur. Ils se consacrent à chanter la valeur de la nation en hissant le ton vers une société qui se distingue sous l’influence des autres sociétés. Pourtant, leur objectif était fondé pour la simple bonne raison que la poésie comme genre littéraire ne doit être ni bornée ni entravée dans son aspiration. Elle doit exprimer avec exactitudes l’idée et l’opinion du poète.

Le réalisme dans les romans de la ronde s’affiche de manière à mettre à nu la société haïtienne. Ces romans reflètent l’identité nationale et dégagent une saveur pittoresque qui dessine une image réelle de qu’est l’être haïtien. Ainsi, Frédéric Marcelin et Justin Lhérisson représentent l’âme nationale de par leurs œuvres consacrées à peindre toute une génération. De ''Thémistocle Epaminondas Labasterre'', en passant par ''La Vengeance de Mama'', jusqu’à ''La Famille des Pitit-Caille'' et de ''Zoune chez sa ninnaine'', toutes les mœurs d’Haïti s’identifient et se déclinent sous nos yeux à tout jamais.

BOLIVARD Delcarme, Av. OMD         26/05/2015       

dimanche 10 mai 2015

Hans Morgenthau


Selon Hans Morgenthau, l’approche volontariste en relations internationales, de par sa méthode et son contenu, ne pouvait permettre un consensus entre les nations, mais plutôt celle dite réaliste. Que pensez-vous de cette assertion.
Les relations internationales se définissent comme étude scientifique des rapports diplomatiques entretenues entre les nations. Elles sont aussi appelées études internationales. Cette deuxième approche définitionnelle désignés en général l'étude des affaires étrangères et des grandes questions du système international, dont : le rôle des États, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que des entreprises multinationales. En fait, les relations internationales appartiennent à la fois au domaine académique et au domaine politique. Elles peuvent être étudiées soit dans une optique positiviste soit dans une optique normative, toutes deux cherchant tant à analyser qu'à formuler les politiques internationales des pays.

Les relations internationales sont  une partie des sciences politiques, et comme telle, son fondement doit être compris par de diverses écoles de pensée qui concourent à lui permettre d’être une véritable étude. Ces principales théories et écoles de pensée sont :

-          Réaliste
      -          Idéalisme
      -          Libéralisme
      -           Institutionnalisme néolibéral
      -           École anglaise
      -          Théories marxistes
      -          Les théories volontaristes
      -          La théorie de l’autolimitation : le volontarisme unilatéral
      -          La théorie de la ‘’Vereinbarung’’ : le volontarisme plurilatéral
      -          Le positivisme ou néo-volontarisme
      -          Les théories non volontaristes ou objectivistes
      -          La théorie du droit naturel : l’objectiviste morale métaphysique
      -          La théorie normativiste : la théorie pure du droit : l’objectivisme logique
      -          La théorie de l’école sociologique : l’objectivisme sociologique
      -          Etc.

Parmi toutes ces écoles de pensée et ces théories élaborées en faveur des études sur les relations internationales, nous allons, en peu de mots considérer l’approche volontariste et réaliste. Ce travail combien important va nous permettre d’analyser l’affirmation de Hans Morgenthau qui est ainsi formulée : ‘’L’approche volontariste en relations internationales, de par sa méthode et son contenu, ne pouvait permettre un consensus entre les nations, mais plutôt celle dite réaliste. Que pensez-vous de cette assertion.’’
A)    Considérons la théorie volontariste :
Selon les théories volontaristes, les États peuvent agir ou pas selon leurs volonté. Trois aspects traduisent l’existence de ces théories : la théorie de l’autolimitation, le volontarisme plurilatéral et enfin le positivisme.
1-      La théorie de l’autolimitation : le volontarisme unilatéral
C’est donc le philosophe Hegel qui considère que l’État (‘’véritable Dieu sur terre’’) est une personne juridique d’une nature distincte de celle des hommes. Ainsi, selon cette théorie, l’État ne peut être lié par le droit que s’il y consent ; autrement dit, il n’est lié par ce droit que s’il accepte le droit dans l’ordre interne. Mais il peut également se limiter dans ses rapports avec les autres états.

L’État dans le sens de l’autolimitation n’a pas limité son pouvoir, il est libre d’agir. Cela met en évidence les inconvénients majeurs de cette théorie : une grande instabilité et insécurité juridique. En, effet, les états peuvent se défaire d’un accord international s’il est devenu contraire à ses intérêts. Le droit international apparaît donc comme ayant un caractère obligatoire illusoire et selon Jellineck, ‘’la communauté internationale est de nature anarchique’’.
2-      La théorie de la ‘’Vereinbarung’’ : le volontarisme plurilatéral
Cette théorie développée en 1899 par Heinrich Triepel et surtout Utilisée dans les pays anglo-saxons, le droit international public est certes créé par la volonté de l’État mais il ne résulte pas des volontés isolées des États. Il résulte de l’unité, de la fusion des volontés des états (vereinbarung) car, dans les traités, les états veulent parallèlement la même chose. Cette fusion des volontés peuvent être expresse (les conventions humaines) mais également tacite (la coutume). Mais dans les deux cas il faut un accord de volonté. Ainsi, Triepel met en évidence la distinction entre le droit international public et le droit interne. Ce dernier résulte de la volonté de l’État agissant seul alors que le droit international est fondé sur la fusion des volontés de l’État.
3-      Le positivisme ou néo-volontarisme
Cette théorie est inspirée de la pensée d’Auguste Comte sur la Sociologie : ‘’Le positivisme’’. Pour Comte, les règles de droit sont celles qui sont reconnues et effectivement pratiquées par les États ; il y a donc absence des conceptions subjectives du droit.
Les positivistes tels qu’Anzilotti scrutent que le droit n’est pas artificiellement créé par l’État mais qui est un fait social dérivant de la vie en société. Ainsi, un État ne peut pas arbitrairement créer n’importe quel droit car il doit tenir compte des nécessités sociales. Mais si l’État n’est pas un créateur de droit au point de vue matériel, son intervention est nécessaire au point de vue formel, c’est ainsi qu’est née l’idée du néo-volontarisme. En effet, il faut que l’État donne son empreinte au droit issu de la vie sociale pour que la règle devienne règle de droit. Ainsi, les règles de droit international sont obligatoires car elles sont fondées sur leur reconnaissance en tant que tels par les états.
B)    Considérons la théorie réaliste :
Basé principalement sur le caractère conflictuel des relations internationales, la conception réaliste ne conçoit que peu les coopérations interétatiques. C’est avec Hobbes que commence ce courant, en définissant le monde comme anarchique, et avec Machiavel, qui affirme qu’aucun État ne se trouve régi par une entité supérieure, et de ce fait n’a pas de limite à ses actions ; les rapports mondiaux sont fondés sur des luttes constantes régies par la volonté de puissance. En effet, les hommes seraient animés d’un désir de pouvoir toujours plus grand, qui se retranscrivent à la hauteur des pays. Dans le Prince, Machiavel montre que la finalité de tout homme réside dans l’extension de sa force, qui se fera selon la ruse du renard, et donc la diplomatie, et la force du lion, donc la force militaire. Les actions de l’Etat ne sont relatives qu’à des intérêts, aucune morale ne rentre en jeu.
Le courant réaliste est repris par Hans Morgenthau au 20e siècle. Celui-ci pense que le monde qui n’agit que selon des intérêts propres, et donc qu’avec une multitude de conflits ne peut que difficilement s’approcher de la morale. Il met en avant l’autonomie de la sphère politique par rapport aux autres. La pensée réaliste se rétablira également grâce à Henri Kissinger ou encore Raymond Aron.
Alors que certains conçoivent les relations internationales comme de simples rapports diplomatiques, les réalistes les perçoivent en tant que fondées sur des principes conflictuels. Ce sont les Etats-nation qui engendrent une interdépendance entre les pays.
Le réalisme évoque la nécessité d’un rapport interétatique conflictuel dans la mesure où les États ne se soumettent à aucune autorité supérieure ; tout Etat étant souverain, il s’impose aux autres en terme militaire et souverain, et tous deviennent rivaux les uns des autres. Le but de l’État est avant tout celui de la puissance et de la force.
En somme, après notre étude basée sur l’approche volontariste et réaliste en matière des relations internationales, nous avons troué que le volontarisme en relations internationale est trop borné et limité pour permettre un consensus entre les nations. En effet, nous sommes convaincues avec Hans Morgenthau qui eut à déclarer que l’approche volontariste en relations internationales, de par sa méthode et son contenu, ne pouvait permettre un consensus entre les nations, mais plutôt celle dite réaliste.
10/05/2015     BOLIVARD Delcarme, Av. OMD
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