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Le plus souvent,
les États qui pratiquent le racisme sont ceux-là qui développent une politique
de contradiction avec les grands accords mondiaux signés en la matière. Ils le
pratiquent pour favoriser leurs intérêts tout en se positionnant à déstabiliser
une couche sociale qui ne peut pas vivre à elle-même et demande d’être
supportée par les agents de la ségrégation. De ce fait, on peut considérer le
racisme comme un état de vie ou une situation défavorable évoluée chez un
groupe ethnique qui est bien obligé de tout accepter pendant que ses droits
sont violés, marginalisés sous quelque forme que ce soit.
Après bien des
luttes sanglantes menées contre le racisme qui consiste à bestialiser l’être
humain, l’on pouvait croire que ce facteur d’empêchement à la promotion des
valeurs sociales irait bannir au niveau de la pensée et de la réflexion de l’homme.
L’Afrique du Sud avait connu sa plus belle histoire contre l’apartheid, les
juifs de l’Allemagne s’en revendiquaient, et chez nous dans cette position
insulaire, nous avons dit NON au
préjugé de couleur.
Nous constatons
regrettablement ces derniers temps la montée incessante du fléau raciste du
côté de la République Dominicaine vers Haïti. Nous observons quotidiennement
les effets de cette barbarie sociale dominicaine à un moment où les relations
internationales tiennent pour tous les pays dans le cadre d’échange de
politique, d’économie, de culture et autres. Nous observons si fort que nous nous
perdons dans la recherche vigilante de ce que représente notre diplomatie en de
telle affaire ou circonstance.
En 2013, après
le décret 168-13 du tribunal constitutionnel à l’Est du pays qui fait des
haïtiens nés à la République Dominicaine de simples citoyens haïtiens devant se
rapatrier, la situation de nos frères et sœurs là-bas se complique. Ils sont en
couvert et ne peuvent se défendre ni personne pour eux. Ils meurent en grand
nombre. Et de Juin 2015, à la longueur de la journée nos yeux ne cessent de se
fixer sur des femmes, des hommes et des enfants revenant de la République
Dominicaine pour certains, visitent et voient le pays (Haïti) pour la première
fois pour d’autres. Le racisme s’enflamme dans l’autre partie de l’île, des
haïtiens sont sans protection et sans abri, ils sont morts au grand jour sous
le soleil torride de leur force de travail.
Que faut-il
avancer sur l’évolution du racisme à la République Dominicaine en ce plein 21ème
siècle ? Quel en est le rôle de l’État haïtien ? Que dire la société
civile et politique de chez nous ?
Nous n’avons pas
la prétention de proposer des pistes de solution en la circonstance, mais comme
les vœux du patriotisme, nous souhaiterons :
2-
Le renforcement des relations
diplomatiques avec la République Dominicaine ;
3-
L’application des
principes du Droit International Public ;
4-
Le contrôle frontalier
haïtien ;
5-
L’abandon sans
condition du marché dominicain ;
6-
L’accueil des rapatriés
par l’État haïtien ;
7-
Le renforcement de la
sécurité ;
8-
La mobilisation du
sentiment patriotisme ;
23/06/2015
BOLIVARD Delcarme, Av.
OMD