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Chaque homme
devrait constamment s’interroger sur son existence. Cette interrogation
pourrait en tout état de cause permettre à celle ou à celui qui respire de se
positionner pour déterminer son origine, son existence, ses attentes et son devenir
comme être. Delà, la recherche de savoir son tréfonds lui donnera accès au
moins de connaitre les autres par une étude du caractère liée d’un ensemble de
vérités universelles.
Se questionner
sur son être, c’est questionner l’existence. C’est de savoir, qui existe ?
Pourquoi exister et comment exister ? Après quoi, quel serait son sort au
grand devenir de l’existence ?
Qui
suis-je ? C’est une très grande question philosophique dont l’objectif est
de savoir si l’être est l’être vraiment, non pas parce qu’il vit mais par le
niveau de son intelligence, par l’ensemble de ses croyances, ses entreprises et
autres.
Qui
suis-je ? Ce questionnement ne peut être sujet de réflexion ou de débat
sans qu’il n’y ait pas toute une myriade d’interrogations de même degré qui
pourrait se considérer ou entrer en ligne de compte, dont : d’où
viens-je ? Où vais-je ? Existé-je vraiment ? À quoi dois-je
m’attendre ou espérer ? Après la mort, que vais devenir ? Suis-je ou
ne suis-je pas ? Que sais-je ? Ce sont des interrogations relatives
au grand doute invocateur. C’est la démarche pour déceler le réel de l’irréel,
le faux du vrai, l’existence et l’inexistence. C’en est ainsi, rien que pour
être au rang de ceux qui croient que, se questionner tout le temps de son
existence est le seul moyen d’aborder ou de comprendre la vie.
Suis-je le
vent ? Le feu ? L’eau ? L’air ? La nature ? Cette tour
de questions auxquelles je prétendrais répondre, me permettraient de me jeter
dans l’au-delà sans réserve afin que je ne sache pas qui je suis. Si je me
disais être le vent, n’aurais-je pas seulement pour fonction de souffler ?
Et pour le feu ? Peut-être ne m’attacherais-je qu’aux attributions du feu.
Je serais là pour arroser, étancher la soif et autres missions relatives à mon
domaine si j’étais l’eau. Pour l’air et la nature, je me garde de ne pas en
parler, car, je constate que mon être et mon âme se distinguaient des deux
premiers par le seul fait qu’ils s’échappent de ma connaissance.
Je ne puis dire
que je suis homme par le fait que j’ai deux yeux, deux mains et deux pieds,
deux oreilles, la tête, en un mot tous les organes et cellules au moyen desquels
on peut dire que celui-ci et celui-là est un homme, car, plusieurs des êtres
comme moi les possèdent. En effet, comme pour la plupart des êtres qui
détiennent l’ensemble de ces traits biologiques, alors, qu’est-ce qui me permet
d’eux de me distinguer ?
Je ne sais d’où
je viens. Trop de connaissances abordent de manière paralléliste la question de
l’origine de l’être humain et quand des idées s’affrontent, chacun se réclame gagnant
par une justification de son opinion émise. Je ne peux attendre que ce qui
m’est arrivé et ce dont je sûr. Je ne vais nulle part si non que de rêver
l’aspect grandissant de la vie de l’homme du moi, je vais où je ne voudrais pas
par la contradiction de l’existence.
Qui
suis-je ? Je n’en ai aucune réponse. Par ailleurs, la seule chose que je
sache, c’est que je suis ce que je suis et rien que cela. Toutes autres
interventions y relatives seront sans effet.
29/06/2015
BOLIVARD Delcarme, Av.
OMD