mercredi 1 juillet 2015

QUI SUIS-JE ?

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Chaque homme devrait constamment s’interroger sur son existence. Cette interrogation pourrait en tout état de cause permettre à celle ou à celui qui respire de se positionner pour déterminer son origine, son existence, ses attentes et son devenir comme être. Delà, la recherche de savoir son tréfonds lui donnera accès au moins de connaitre les autres par une étude du caractère liée d’un ensemble de vérités universelles.

Se questionner sur son être, c’est questionner l’existence. C’est de savoir, qui existe ? Pourquoi exister et comment exister ? Après quoi, quel serait son sort au grand devenir de l’existence ?

Qui suis-je ? C’est une très grande question philosophique dont l’objectif est de savoir si l’être est l’être vraiment, non pas parce qu’il vit mais par le niveau de son intelligence, par l’ensemble de ses croyances, ses entreprises et autres.

Qui suis-je ? Ce questionnement ne peut être sujet de réflexion ou de débat sans qu’il n’y ait pas toute une myriade d’interrogations de même degré qui pourrait se considérer ou entrer en ligne de compte, dont : d’où viens-je ? Où vais-je ? Existé-je vraiment ? À quoi dois-je m’attendre ou espérer ? Après la mort, que vais devenir ? Suis-je ou ne suis-je pas ? Que sais-je ? Ce sont des interrogations relatives au grand doute invocateur. C’est la démarche pour déceler le réel de l’irréel, le faux du vrai, l’existence et l’inexistence. C’en est ainsi, rien que pour être au rang de ceux qui croient que, se questionner tout le temps de son existence est le seul moyen d’aborder ou de comprendre la vie.

Suis-je le vent ? Le feu ? L’eau ? L’air ? La nature ? Cette tour de questions auxquelles je prétendrais répondre, me permettraient de me jeter dans l’au-delà sans réserve afin que je ne sache pas qui je suis. Si je me disais être le vent, n’aurais-je pas seulement pour fonction de souffler ? Et pour le feu ? Peut-être ne m’attacherais-je qu’aux attributions du feu. Je serais là pour arroser, étancher la soif et autres missions relatives à mon domaine si j’étais l’eau. Pour l’air et la nature, je me garde de ne pas en parler, car, je constate que mon être et mon âme se distinguaient des deux premiers par le seul fait qu’ils s’échappent de ma connaissance.

Je ne puis dire que je suis homme par le fait que j’ai deux yeux, deux mains et deux pieds, deux oreilles, la tête, en un mot tous les organes et cellules au moyen desquels on peut dire que celui-ci et celui-là est un homme, car, plusieurs des êtres comme moi les possèdent. En effet, comme pour la plupart des êtres qui détiennent l’ensemble de ces traits biologiques, alors, qu’est-ce qui me permet d’eux de me distinguer ?

Je ne sais d’où je viens. Trop de connaissances abordent de manière paralléliste la question de l’origine de l’être humain et quand des idées s’affrontent, chacun se réclame gagnant par une justification de son opinion émise. Je ne peux attendre que ce qui m’est arrivé et ce dont je sûr. Je ne vais nulle part si non que de rêver l’aspect grandissant de la vie de l’homme du moi, je vais où je ne voudrais pas par la contradiction de l’existence.

Qui suis-je ? Je n’en ai aucune réponse. Par ailleurs, la seule chose que je sache, c’est que je suis ce que je suis et rien que cela. Toutes autres interventions y relatives seront sans effet.

29/06/2015
BOLIVARD Delcarme, Av. OMD
Compteur Global

Culture