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A l’époque où Victor Hugo dans ses œuvres claironnait la force et la
détermination chez les hommes afin de vivre, la France avait en sa possession
des esclaves noirs qui n’avaient ni droits ni liberté et ne pouvaient se considérer
comme des hommes, mais surtout des ‘’bêtes de somme’’. Hugo a convergé l’existence
de la vie vers la lutte pour se positionner par tous les moyens possibles dans
la société. Mais quelle société ? Nous pouvons envisager le fait pour la
pensée occidentale de vouloir s’imposer en toute matière, particulièrement dans
le domaine de l’intellectualisme, comme un vecteur qui tend à conduire le monde
vers une direction incertaine où les plus riches deviennent plus riches et les
plus pauvres deviennent plus pauvres.
Dans la citation abordée dans la présente analyse, deux mots sont à
considérer, dont : ‘’Vivre (Vie)’’ et ‘’Lutter (Lutte). La vie, peut-elle être attribuée au concept
de l’évolution humaine ? Lutter pour quoi faire ? Il (Victor Hugo)
eut à consigner au deuxième concept l’élément essentiel permettant à l’homme de
vivre. Mais, la lutte pour le penseur occidental, n’a-t-elle pas une
considération bien spécifique ? Ou une manière de pousser les enclaves de
la colonie de Saint-Domingue à travailler sans relâche avec des chaines aux
pieds?
Voltaire, dans sa conception philosophique, eut à déclarer et nous citons :
‘’ Le travail est le seul moyen de rendre la vie supportable’’. Dans cette
approche, ne voyons-nous pas la même idée de Victor Hugo relative à la lutte
pour vivre ? Les démarches de ces deux hommes et bien d’autres encore sont
simples, elles s’étendent sur la nécessité de contraindre l’homme à des
activités bestiales rien que pour augmenter leurs richesses et leurs capacités
intellectuelles.
Nous ne rejetons pas pour l’heure cette pensée à vrai dire, mais, nous la
comprenons dans son sens le plus restreint et le plus historique. Avec le temps
on saura que bien évidemment que les hommes s’introduisent au monde du jeu d’échec
où ‘’ceux qui gagnent ce sont ceux qui perdent’’. Nous ne comprenons pas, car,
ce jeu n’a ni de règles ni de principes, en s’y appliquant, on devient
absolument MAITRE DU JEU.
Delcarme BOLIVARD, AV. MA
23/03/2016