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Dans mes analyses et réflexions les plus profondes, j'observe dans la réalité de la vie quotidienne, qu'il y a des actes qui sont fins difficiles à être posés en même temps. Ce constat se prouve par la limite naturelle de l'être humain dont la pensée créatrice s'acquiert par la faiblesse lamentable de ses envies et autres formes de perception. L'Homme est le symbolisme de l'échec mitigé de la réussite mal planifiée.
Partant que des décisions incertaines caractérisent la quintessence même de la vie de l'Homme, nous comprenons ce qu'il y a de mieux pour sauver l'observation humaine de la fausseté de l'espérance (L’Espoir incertain : essai sur le pouvoir de Pestieau JOSEPH, La chute d’un ange : Alphonse de Lamartine). Tout est faux ou vrai, mais, jamais faux et vrai en même temps. Or, s'il arrive que le vrai et le faux se donnent la main pour une même direction à la faveur de l'impossibilité, ou s'il se convient que de ces deux réponses de postulat se croisent pour élucider un fait ou un événement dans un intervalle spécifique; on peut se permettre de questionner l'existence sous les fondements du principe de l'incompréhension.
L'Homme est le construit du monde (François VILLON). Cependant, le premier est appelé à construire le deuxième dans un vaste projet perpétuel (La construction sociale de la réalité : ouvrage intrigant de Peter L. Berger et Thomas Luckmann). C'est la règle et la loi du relativisme. De même que l'Homme comme construit social, crée son monde et rêve d'en jouir par tous les moyens possibles, il va de soi qu'entre le temps et l'espace, il y a un trait d'union ou de jonction.
Comprenons bien, le monde de l'invention de la technologie et la création du système d'informations et de communication, n’est pas du genre humain. Et comment peut-on donc, expliquer ou avancer une telle affirmation? C'est beaucoup plus simple la réponse à cette question. Si le tout de ce que nous avons prononcé était humain, l'apprentissage à tout cela ne serait important, comme Dieu n'a besoin d'apprendre aucune chose dérivant de la création. Ce sont les vœux de la probité et de l'excellence dans la constance des faits établis.
Des esprits novateurs dans le paradigme des faits humains peuvent expliquer la causalité entre ce qui est en termes de visibilité et ce qui n'est pas par rapport à la limite naturelle et conventionnelle de nos pensées. En effet, parmi des savants, entre autres, qui nous retiennent l'attention nous pouvons citer : Léonard De Vinci, alchimiste (Le principe de la proportion Divine), Platon (Ouvrage : Thimée), Michael Faraday (E = Énergie), Antoine Lavoisier (M = Masse), Jams Calk Maxwell (C = Vitesse), Emilie du Chatelet Albert Einstein (E=mc2, la Relativité), Isaac Newton (gravitation). En effet, la liste des noms ci-contre, n'est pas exhaustive par rapport à l’évolution du temps et de l'espace.
Par de-là de nos considérations sur le rêve et la réalité chez l'homme, retenons des actes qui ne puissent se conjuguer en même temps; sauf erreurs, dont :
*a*) on ne peut pas regarder dans deux directions différentes en même temps;
*b*) le jour et la nuit ne peuvent pas se rencontrer;
*c*) la guerre et la paix ne peuvent s'asseoir sur un même banc;
*d*) soit la vie, soit la mort;
*e*) le temps et le contretemps ne sont pas joignables;
*f*) l'envers et l'endroit se désaccordent à tout jamais;
*g*) le haut et le bas ne se rencontrent jamais;
*h*) la lumière et les ténèbres sont dissociables;
*i*) soit l'on parle, soit l'on chante;
*j*) la justice et l’injustice ne marchent pas sur la même voie
*k*) etc.
L'ensemble de ces contradictions susmentionnées concourent, cependant, à codifier la vie par rapport à l'existence humaine. Et, tant que l'homme ne cherche qu'à comprendre ce qui est par la négligence de savoir ce qui n'est pas, son esprit grandissant s'étend sur les rives difficiles de l'infini.
Voilà pourquoi aujourd'hui, il n'est pas seulement bon d'exister, il faut aussi savoir et chercher à tout comprendre. Mais, cette dernière affirmation, n'est-elle pas une utopie?
*Delcarme BOLIVARD*
10/10/2019