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eux jours seulement après l’arrivée de l’année 2012, la société haïtienne se lamente des déclarations du deuxième Parlementaire du Nord, Moïse Jean-Charles ; ayant avancé que certains hauts fonctionnaires de l’Etat seraient de double nationalité, acte condamné par le Constitution du 29 mars 1987 en son article 15.
‘’Plusieurs Ministres dont : Lamothe Laurent Ministre des Affaires étrangers, Balmir Stéphanie Vildouin, Ministre du Tourrisme, Georges Racine, secrétaire d’Etat à l’intérieur, et le chef de l’Etat haïtien sans oublier un autre Ministre non identifié, seront respectivement de nationalité Bolivienne, Vénézélienne, Américaine, Américaine/Italienne ; détenteurs d’un passeport étranger, comme de fait, sont des citoyens étrangers’’ a déclaré le parlementaire du Nord.Lui interrogeant sur la nature et la véracité d’une telle allégation portée sur ces hauts dignitaires nationaux, ‘’je dispose de suffisamment de preuves pour étayer ma thèse’’, a-t-il ajouté.
La chambre haute qui devrait statuer sur certains dossiers des élus soupçonnés d’avoir de nationalités différentes, n’a rien fait depuis le mois d’octobre dernier, si l’on voudrait croire le président de groupes de 16, le Sénateur Lambert ; l’adversaire du président Joseph Michel Marttély, avant le suffrage universel, mais, devenus amis proches après les élections. C’est le jeu de la politique de chez nous.
Le sénateur Moïse Jean-Charles sollicite l’aide de ses collègues par une lettre adressée en date du vendredi 6 janvier 2012 ; dans le cas contraire, dit-il, je m’en chargerai.
Des hommes politiques et des citoyens de tous les secteurs de la vie courante s’inquiètent d’une telle approche faite par le parlementaire et s’interrogent sur les conséquences d’une telle révélation.
Le parlementaire de la commune de Delmas/Tabarre, en l’occurrence, le député Arnel Bélizaire, entend soutenir son collègue à la seule condition que ce dernier fasse valoir ses points de vue par des arguments.
Le sénateur Lambert, après avoir accueilli en sa résidence privée la visite du président Marttély, déclare dans la presse lui avoir soulevé l’opinion du parlement Moïse, le chef de l’Etat a complètement banalisé cette approche.
La population s’inquiète sur l’avenir du gouvernement Marttély/Conille et se demande, si le parlementaire du Nord n’est pas guidé par une main cachée.
De telles idées, retenons que la Constitution d’un pays c’est son acte fondateur et c’est aussi la loi mère qui doit être appliquée comme cela se doit, pour la bonne marche de la société.
Des intérêts personnels menacés à Haïti, font appel à la vision constitutionnelle. Dans le cas contraire, elle est méprisée et mise à part dans certains dossiers.
En effet, la Constitution de 1987 a suffisamment de matière pour le cas présenté. Si le parlementaire arrive à soutenir ses déclarations ; le président doit être destitué et traduit par devant la haute cour de justice pour ses forfaits. Et les autres concernés connaitront une situation presque similaire. Ainsi, l’article 15 de la constitution en vigueur sera bien vu.
En pareil cas, la société connaitra une sorte de bouleversement politique avec une tension sociale chaotique qui pourra déboucher à une occupation beaucoup plus claire et durable. Comme ils (les étrangers) l’ont toujours rêvé.
Par ailleurs, si le sénateur Moïse Jean-Charles n’arrive pas à produire des preuves qui lui incombent pour assoir ses points de vue ; son Humilité sera enlevée et conduit à la haute cour de justice pour ‘’diffamation’’. Acte prévu et puni par le Code Pénal (C.P) en son article 313.
Cette procédure mettra le pays dans un élan très négatif pour les citoyens d’aujourd’hui. En tout cas, le temps est le seul qui sache et en dise long mais, les deux côtés le mal est infini.
BOLIVARD Delcarme, 8/01/12
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