Confus de mon origine,
De ma racine, de ma race,
De mon continent, de mon histoire,
De mon peuple, de ma famille,
De mes aïeux, de mes richesses.
Confus d’eux, d’eux qui ne me
connaissent pas.
Confus de la couleur de ma peau,
De la noirceur de ma peau,
Du blanchissement de mes cheveux,
De ce que je suis Homme ;
Dépaysé, malmené, mal vu,
Battu jusqu’au sang.
Confus de mes voyages lointains,
Des discours discursif portant sur la
division,
De ma position sociale,
De ma volonté, de mes troubles,
De lui qui méprise la sueur de mon
front,
Lui qui n’a aucune différence de moi.
Confus du sens de la démocratie
Comme vecteur de liberté, comme facteur
d’égoïsme.
Confus du thème ‘’Libéralisme’’,
‘’Anarchisme’’, ‘’violence’’, et
‘’guerre civile’’.
Confus de la valeur du pouvoir,
De l’autorité insensé, crevée par
l’orgueil de diriger.
Confus de l’existence des dieux,
Du Dieu miséricorde Dieu.
Confus de leur croyance, de leur foi.
Confus de ce qu’ils me donnent comme
Sauveur,
Comme libérateur de mes assouplissements.
Confus des ethnocides utilisés contre ma
culture.
Confus du concept ‘’Barbarie et
Sauvagerie’’
Dont nous sommes victimes en tout temps.
Confus d’établir la véracité de cette
approche.
Confus de croire en leur discours
discriminatoire.
Confus d’admettre qu’ils le soient mieux
que nous
Pour les moyens d’usage à nous y
retirer.
Confus, confus, oui confus.
Confus de l’aide laide malhonnête
Qu’ils nous envoient comme peuple.
Confus de croire que nous périssions
tous,
Egorgés pour avoir cru que nous sommes
des Hommes
Et qu’à cet état, nous devons vivre
comme tous les Hommes.
BOLIVARD Delcarme, M. Anth.
Sc., Av
27/07/2014
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