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Certains pays d’Afrique
dont le Zaïre, le Burkina-Faso, le Cameroun, pris de manière non exhaustive,
ont trainé derrière eux cette tonne d’erreurs sin l’on se met à réviser leurs
pages d’histoire politique. L’ancienne Afrique, certains des pays de ce
continent avaient compris la nécessité de reconstruire leurs sociétés tout en
valorisant ce qui devait se faire afin de corriger les lacunes qu’ils ont
commises au départ de leurs fondations. On peut comprendre que l’idée de fonder
un pays sous un angle du développement et du respect des normes politiques
favorisera un mieux être collectif à quoi l’on assiste ces derniers temps à
cette position géographique.
Les Croisés de l’époque
médiévale ont cru que le pouvoir et la religion devaient s’entendre à la seule
condition que la dernière importe à certaines décisions sur la première en dépit
du fait que les tenants de la puissance ecclésiastique, dont le Pape jouait sur
le caprice des fidèles en leur faisant croire que le pouvoir est divin et que
la politique du coup doit être non seulement soumise aux affaires de l’Église,
mais aussi et surtout une affaire céleste. Par ces grandes affirmations, la
Rome antique s’érigeait en toute puissance
et dominait bon nombre de pays occidentaux. Cependant, l’histoire
confirme que cette réalité se dévie à un point tel que les grandes idées
destinées à la gestion de la cité sont issues de la zone occidentale mais convergées
en concert pour maintenir un système de ralentissement sur le plan de
développement de la politique surtout dans la position sud de notre planète.
Plus proche de
nous, les États-Unis et le Canada dans leurs passés ne se sont pas échappé de
cette erreur mais réparable par leurs prises de conscience en s’organisant sur
des élans de la ‘’Révolution.’’
Si nous avançons
tout cela, pas pour contribuer à la diminution de la valeur politique haïtienne,
parce qu’il n’en avait jamais, mais pour démontrer que ce pays a toujours connu
de très grandes malaises sur le plan politique.
Ces derniers
temps, cela est pire que le précédent. La politique haïtienne est truffée d’erreurs.
Erreur de la définition du concept en question, erreur du choix des
gouvernants, erreur des représentants du peuple, erreur de toute sorte.
Dans tous les
pays du monde, l’opposition apporte sa contribution à la vie politique, à Haïti
c’est bien le contraire comme tout se fait en désordre et jamais sous les
auspices des méthodes et des principes.
Si aujourd’hui l’opposition
adresse un tas de revendications au chef de l’État jusqu’à ce dernier parvienne
à les satisfaire, par pure logique on peut admettre que la prétendue opposition
haïtienne ait raison sur le vouloir du premier dignitaire national. C’en est
une erreur, mais pas pour résoudre les crises pré-électorales.
BOLIVARD Delcarme NESA, 26/12/2014
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