lundi 13 février 2017

"Je ne t'oublierai jamais chère madame."

www.encrejournal.blogspot.com
Chère Madame,
Je ne t'oublierai jamais pour ton courage et ta fermeté d'Homme de conviction amoureuse.
Je parlerai à mes enfants quand ils vont grandir de toi. 

Je leur dirai que tu arraches la colère de tes détracteurs qui souhaitaient de ton échec s'amuser comme des enfants perdus.
Je dirai à mes enfants et leurs amis que, par ton style propre rythmé d'un sentiment de fierté, tu as été l'objet de toutes critiques inimaginables.

Je songerai à leur apprendre que tu étais capable sans moindre effort de fermer les yeux et oreilles de mon peuple sous le discours circonstanciel et circonstancié prononcé par ton humble mari à l'occasion de son intronisation à la tête de la première république nègre.
Je leur dirai que tu étais belle sans être maquillée.

Madame, Bouffon le styliste français eut à dire que le style c'est l'homme, alors que toi, méprisée et humiliée pour avoir voulu être toi même.

Madame, nous voulons nous écarter de la tradition pour embrasser aveuglement la dimension artistique de l'international qui continue à nous déshumaniser.

"Le protocole inexistant", voilà ce à quoi l'élan de la cérémonie d'investiture de ton mari, notre Président, réduit. Si l'étranger continue à nous imposer leur savoir faire, c'est parce que chez nous l'éducation ne fait pas son travail, du moins, nous sommes condamnés à nous nourrir des idéologies étrangères pour n'avoir aucune école de pensée et de théorie de toutes sortes. Mes enfants en sauront avec moi, et qu'ils le diront aux leurs.

Madame, tes vêtements et ta manière dérangent beaucoup de gens, pourtant, ils expriment un nouvel air traduisant le courage et le respect d'une femme méritoires d'être modelés au lucre de l'avenir glorieux de mon PAYS, HAÏTI.

Delcarme BOLIVARD, Av/MA
10/02/2017.
Cap-Haïtien, Haïti.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Compteur Global

Culture