lundi 11 février 2019

L'international - "Core group" ne peut se tenir, voire d'aider un pays comme Haïti : Le peuple haïtien doit s'en libérer

La destabilisation de la République d'Haïti depuis plus de 215 ans résulte d'un ensemble de manoeuvres nationales et internationales. Les plus intelligents, c'est à dire, les citoyens conscients et avisés, par la puissance de la logique, peuvent le comprendre jusqu'à s'y prononcer pour une sortie de crise analysée.

Par des situations nationales, retenons, la faiblesse de l'État à répondre à ses engagements au regard de la population, sa principale créatrice selon l'esprit de la Constitution amendée du 09 mai 2011. L'État haïtien, par son mode de fonctionnement, se déroute de sa vision et objectif régaliens où la corruption institutionalisée prime, crée un paradigme défavorisé à la société.

La politique haïtienne n'est fondée sur aucun principe scientifique et dépourvue d'essentielles théories de base de la pensée de la bonne Gouvernance. C'est à quoi se réfère l'opposition fainéante haïtienne, maladroite au point qu'elle se déséquilibre considérant l'ensemble de ces agissements. L'abandon de la société civile, l'incohérence de l'éducation nationale, dont, l'Université et le rejet des règles des saintes écritures par L'Église; entre autres, sont des indicateurs négatifs servant à nous désigner comme peuple.

L'international a sa plus grande part du gâteau de désorientation nationale. L'intervention étrangère à Haïti, par des forces multinationales sous le masque des dons de toutes sortes, le retablissement de la paix et de la sécurité maquillée; tout n'est qu'une forme d'ingérence internationale pour empêcher que l'espoir s'agrandisse dans notre société.

Depuis quelques temps, sous la désignation de l'appellation "Core group" les Organisations des Nations-Unies (ONU) s'amusent à intimer l'ordre à l'État haïtien pour agir au nom de certaines décisions qui ne peuvent qu'entraver la souveraineté nationale. Et par la puissance de ce groupe, le gouvernement haïtien est toujours vulnérable et sous le poids de son incompétence.

Ainsi, de 04 février 2019 à date, le pays est en proie à des mouvements populaires axés sur la demande inconditionnelle du départ du Président Jovenel MOÏSE, le renversement du système politique national et le divorce d'avec la cherté de la vie nationale. "Core group", dans une correspondence datée du 10 février 2019, numérotée CG/2019-02/04, fait appel au calme et exige au gouvernement haïtien d'établir l'ordre en s'assurant que les élections s'organisent en octobre 2019.

Cependant, cette même organisation, l'ONU dont né le "Core group", ne se prononce-t-elle pas sur la situation actuelle de la France? Que ne s'interesse-t-elle à la conjoncture sociopolitique du Brésil et celle du Canada? Pourquoi n'a-t-elle pas accepté le Président de Vénézuela, Nicolas Maduro comme élu légal et légitime pour plus d'un? Ce qu'il faut retenir, c'est que, l'international décourage des mouvements de protestation ne jouant pas en sa faveur, mais, encadre ceux qu'il juge siens pour sa perennité hégémonique et sa domination à tout jamais.

L'État haïtien comme institution républicaine, doit être régi par une loi organique pour avoir l'assurance de son bon fonctionnement du côté des normes de la Constitution en vigueure. L'opposition haïtienne doit s'institutionnaliser légalement afin qu'elle soit vivante pour le plein épanouïssement et le développement durable du pays.

Que les institutions étatiques haïtiennes se respectent.

Ainsi, disons-nous que "Core group" ne peut même se soutenir à cause de la divergence de ses membres constitués, voire d'aider un pays comme Haïti à se redresser en réalité. Le peuple haïtien doit s'en libérer et se développer par la conscience citoyenne et le devoir patriotique.

Delcarme BOLIVARD, Av MA

10/02/2019

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