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près tant de planifications et d’ententes serrées, le carnaval des étudiants 2012 en Haïti vient de s’organiser tout imperfectionné qu’il puisse être. C’est un moment où les jeunes de toutes couches se rencontrent pour se donner la main au rythme du thème carnavalesque retenu pour cette année : ‘’Ayiti pral dekole’’, Mais pour le Cap, ‘’Touris ak edikasyon se chimen devlopman’’.
Le centre ville était un peu prêt à recevoir les fêtards par un décor y relatif. Les Capois et bien des visiteurs sont pour la plupart massés sous le boulevard où les cortèges des étudiants devaient se tenir à l’attente des consignes du déplacement. Le soleil était torride, mais ne pouvait empêcher que les déguisés se défilaient aux sons de quelques Mobiles (DJ) afin de sillonner énergiquement toute la ville.
Les deux allées de la ville, remplies de spectateurs qui dansaient avec fierté, et pour répéter après les haïtiens, ‘’Jouk mayi mi’’. Belle fête à l’esprit, par ailleurs, en réalité plusieurs de ces citoyens présents s’en plaignaient, déclarant qu’on ferait beaucoup mieux si les autorités locales recevaient une somme un peu plus raisonnante. A noter que pour le carnaval des étudiants 2012 en Haïti, la ville du Roi Henri Christophe ne recevait que 3.000.000.00 gdes
Des étudiants dominicains ont été de la partie et ont joué leurs cartes pour apporter un peu de chaleur en la circonstance. Des jeux de cordes, des masques étrangers faisaient revivre la véritable époque carnavalesque en République dominicaine. Vêtus de couleur variée et de style diversifié, on ne pouvait identifier ni dominicains ni dominicaines ; il semblerait qu’il avait beaucoup plus de ‘’ Mardi-gras’’ dominicains hommes qui aimaient se distraire sous la tenue féminine.
Des bandes à pied gagnaient les rues avec une circulation on peut plus dense dressée sous un élan de sécurité policière faible pour une si grande quantité de déguisés. Heureux était de constater qu’il n’a pas eu de grands dommages, sauf quelques ‘’laisser frapper’’ des danseurs.
Trois formations musicales locales s’imposaient sur le ''BETON'', pour ainsi dire, dont : ‘’Anbians pou lari-a’’, la bande à Doudou Basse, ancien musicien de ''Mass Konpa''. Ce groupe musical à tendance Compas était bien mené par l’ancien chanteur de King Possee, de Chow Off et de l’Orchestre Tropicana d’Haïti ; il s’agit bien de Okijem’s.
Les deux autres formations faisaient de leurs mieux afin de satisfaire leurs fans, c’étaient ‘’Pop Connection’’ et ‘’Honoré Express’’, la dernière une formation musicale scolaire. Elles menaient à bien le public tant avec de bonnes sonorités qu’avec de mauvaises.
Retenons que le carnaval c’est la fête de couleurs, de plaisirs et de distractions. Un moment de folles émotions où toutes les gens réjouissent d’une grande occasion ambiancée. Il est placé sous le signe des masques pour un plus vif plaisir où les enfants demandent que ce moment s’en aillent afin qu’ils puissent se dissiper un peu de peur.
Pourtant, on a constaté un manque de couleur dans les colonnes de la population qui ne sait peut-être pas l’idée du carnaval ou tout au moins par un manque de moyen. En effet, c’est un très bon privilège pour le Cap mais qui doit être repensé pour que l'on puisse véritablement parler de carnaval.
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