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es grands hommes ne meurent pas, ils se reposent pour jouir de tout ce qu’ils ont fait. Leurs noms traversent la voûte azurée avant la conception jusqu’à la visite de la terre. Tous, sont des visiteurs sans délai, sans période, sans réserve aux plus grandes décisions du ciel ; lieu de bons êtres et de reconnaissance.
Chacun doit rendre son compte à la poussière de la terre d’où l’on sort, c’est le seul moyen d’accepter que la vie parte au grand jour de la présence de la mort. La mort, le vent triste qui joue aux arbres desséchés.
Ainsi, le monde du septième art haïtien vient de se troubler après la triste nouvelle de la star haïtienne bien connue, quelqu’un par ses bouffonneries, et ses gestes combien ridicules était prêt et destiné à fomenter le rire chez le public réfractaire haïtien ; son nom est Simon Innocent a.k.a Nono.
Il est parti à la belle rencontre avec son sauveur comme il a été créé pour être mort un jour, voilà ce jour qui doit être béni comme celui au cours duquel il a pris naissance.
Nono, l’ami fidèle de Kasayòl, est parti éternellement le vendredi 10 février 2012 à l’Hôpital OFATMA (Cité Militaire) après avoir longuement et tout bonnement supporté sans ambages une maladie dérivée de son sens alcoolique. Interné à l’un des hôpitaux du Cap-Haïtien, sa zone natale ; transporté à Port-au Prince pour une augmentation de soins beaucoup plus expressifs. Pourtant mort pour faute de moyen économique, malgré un levé de fond qui a été réalisé à sa déférence.
Cuba devrait l’accueillir pour une intervention chirurgicale comme l’inflammation de son ventre était fin terrible. Rien ne s’y faire, surtout par un État qui n’encadre pas les talentueux de chez nous.
Nono, oh ! quel regret de ne pas participer à sa dernière représentation cinématographique. ‘’L’ANMOU CHOKOLA’’ est son dernier film en date qui sera projeté le 14 février à Versailles ciné du Cap-Haïtien.
Nono n’est pas mort car, les grands hommes ne meurent, ils se reposent après avoir tout fait et réalisé. Au contraire, ils partiront pour la rencontre de tous ceux et toutes celles qui sont partis avant.
L’État Haïtien doit travailler afin que les stars haïtiennes ne continuent pas de partir éternellement comme ça.
11/02/2012 Me BOLIVARD Delcarme
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