Le feu de ma
jalousie s’éteint
La nuit de ma
passion persiste
Le vent du désespoir
s’enflamme
Déracine un cœur emprisonné.
La lumière
de ma jalousie obscurcie
Point de jour dans ma passion d’amour
Les traitres envahissent mes entrailles
Entrailles
du chagrin et de l’agonie.
Le torrent de ma
jalousie tarit
Une rafale de
pluie tombe sur ma vie à deux
Tombe mille fois
sur ma tombe enivrée
Sous un soleil torride, un astre mourant.
La voix de ma jalousie se perd
Dans
l’au-delà singulier de ma volonté
Des voix grossières qui chassent les lions
Des âmes perdues sans raison valable.
Le ciel de ma
jalousie se ferme
Ferme à ma demande
de pitié
Une âme pécheresse
de béguin
Pour n’avoir qu’aimé
follement.
Les vœux de ma jalousie
s’engloutissent
Enfouissent aux tréfonds de la miséricorde
Trahis d’existence, immolés pour la loyauté
Des soupirs, des pleurs sans cesse.
Le souffle de ma
jalousie ôté
Des cantiques sans
refrains du jour et de la nuit
Retentissent et résonnent
la faveur du chagrin
La désolation trop
grande pour la consolation.
La
couleur de ma jalousie se froisse
Trop d’instinct pour une raison fatigante
Trop
d’amour et de passion
L’envie d’aimer au mont de la souffrance.
Le feu de ma
jalousie s’éteint
La lumière de ma
jalousie obscurcie
Le torrent de ma
jalousie tarit
La voix de ma
jalousie se perd.
Le ciel de ma jalousie se ferme
Les vœux de ma jalousie s’engloutissent
Le souffle de ma jalousie ôté
La couleur de ma jalousie se froisse.
01/06/2014
BOLIVARD
Delcarme, Licencié en Droit, M. Anthr. Sc.
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