L'augmentation du prix des produits pétroliers en France par le gouvernement en place a soulevé la colère de certains membres de la société civile se disant déjà hostiles à la dernière décision d'augmenter quelques taxes et de les prélever à la source conformément à la Loi de finances 2018-2019. Cette démarche, selon les autorités étatiques, entre dans une logique d'institutionnaliser toutes les grandes décisions devant engager la nation française. Pour protester contre cette idée semblant être illégitime aux yeux de la population française, est formé le groupe des "Gilets jaunes" dont la mission consiste à faire échec au gouvernement d'Edouard Philippe et s'éprendre du coup au locataire de Champs Elysées, Emmanuel Macron, qui, selon eux, s'intronise à la Magistrature suprême de l'État français rien que pour réduire la valeur du pays.
Les "Gilets jaunes" résultent des récentes initiatives du groupe des "Gilets verts", principaux protestataires de tout acte servant à contribuer au réchauffement climatique de la planète terrestre. Les "Gilets jaunes" s'irritent et enflamment une bonne partie de la France, notamment, Paris où ils souhaitent investir pour suspendre à leur agitation revendicative et populaire. Ils provoquent une situation terrifiante dont les conséquences sont à envisager. Et comme pour toujours, l'histoire du peuple français, en dépit de grandes infrastructures de cette société, est émaillée de forme de troubles tenues de manière imperceptible pour les autres grands États. Ce que certains pays, surtout ceux des Caraïbes, dit-on, ne peuvent conjuguer dans la stratégie de maintenir l'ordre et la paix dans leurs sociétés.
Nous devons nous rappeler quelques séries de scènes lugubres qui ont entièrement bouleversé la France depuis l'Antiquité jusqu'à la période dite moderne dans l'idée de propager les principes du Droit naturel alors qu'elle (La France) institutionnalisa et systématisa l'esclavage en Amérique latine par l'application des règles du Code noir. Retenons pour l'histoire sociopolitique et économico-culturelle française : L'affaire de Charles de Gaule, la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, la livraison involontaire de Jeanne d'Arc, la guerre de cent ans pour la papauté, l'obscurantisme imposé par le Roi Louis XIV, la prise de la Bastille, la Révolution de 1789, l'avènement des Droits de l'Homme centrique en faveur des pays dits civilisés, l'affaire de Maxime Brunerie contre le Président Jacques Chirac, les grèves de Renault, de Libération et du secteur minier, le mouvement des infirmières, le mouvement contre le contrat première embauche, les grèves contre la réforme française des retraites; entre autres, sont de significatifs événements qui ont conduit la France à ce qu'elle représente aujourd'hui aux yeux de l'Union Européenne et à ceux de l'humanité tout entière.
C'est vrai que la genèse de l'histoire de la France se confine dans une cognation accélérée sur le progrès et le développement, mais ne faut-il pas ignorer que toutes les luttes menées ou entreprises par les citoyens français trouvent leurs fondements et essences dans la révolution pour le bien-être collectif et le développement durable. Les conséquences de l'ensemble de ces mouvements, en dépit des révoltes sanglantes et meurtrières, permettent à la France d'être bien placée dans le concert des nations par sa force industrielle et son niveau technologique.
Pour Haïti, c'est autrement. Les clivages politiques ne laissent pas le temps au progrès et au développement de se fixer vers la société haïtienne victime des crises de toutes sortes et vulnérable face aux catastrophes naturelles. L'inconscience de certains citoyens dévalorise l'histoire nationale mal aiguisée sous les considérations néfastes de l'international. La lutte pour le pouvoir politique dans des climats de vive tension et brutalité ne cède au caprice de nos dirigeants l'espoir de tenir ferme notre élan historique ne s'écrivant que dans un passé lointain. La violence politique imposée par certaines autorités politiques nationales dans l'idée de consolider leurs pouvoirs, ne fait que plonger le pays dans le gouffre de la misère. Un système politique créé au détriment de toutes les sphères de la vie nationale, accouche une opposition délabrée avide de pouvoir et manipulatrice d'une population analphabète, illettrée et ignorante dans les affaires politiques. Tout cela s'intensifie continuellement à handicaper notre système économique et surtout celui éducatif.
De la guerre de l'indépendance nationale mal planifiée, en passant par la prolifération des partis politiques post-décès Jacques Ier, la faiblesse de l'État haïtien à répondre aux libertés publiques de la population, les techniques d'échec de l'occupation américaine mises en place par certains grands citoyens révoltés de l'époque, la chute incontrôlable des Duvalier en février 1986, l'institutionnalisation haineuse de la démocratie haïtienne avec la Constitution du 29 mars 1987, l'avènement incertain des principes des droits de l'Homme à Haïti, La prise de pouvoir par les armes au lucre de Leslie François St-Roc Manigat, l'invention de la théorie de la Libération théologique haïtienne initiée par Jean-Bertrand Aristide (première version), jusqu'à l'accession controversée à la première Magistrature suprême de l'État haïtien de René Garcia Préval, Joseph Michel Martelly et Jovenel Moïse; toutes les luttes opérées à Haïti n'ont qu'un objectif, celui de contribuer à l'instabilité sociopolitique du pays dans un contexte de soutenir ou de sauvegarder ses intérêts personnels. Delà, nous pouvons admettre que, mis à part certains effets positifs qu'occasionne la majorité des luttes populaires, dont, la liberté d'expression; les mouvements populaires haïtiens, mal orientés ou influencés, n'entrainent que le désordre social, signe visible du sous-développement du pays.
Le cas du mouvement "PetroCaribe" initié par certains grands citoyens haïtiens d'ici et d'ailleurs, montre clairement que la révolte à Haïti ces dernières années, n'est pas chose facile. Elle peut être désorientée au service d'un petit groupe malveillant, ou influencée par la force économique d'un autre petit groupe corrompu ayant un fort intérêt dépendamment du dossier à traiter. D'où, le marchandage de la conscience citoyenne au profit de la décadence étatique institutionnalisée.
Donc, à la lumière de notre démarche, nous disons haut et fort que la situation actuelle de la France ne s'identifie pas à celle d'Haïti. Si certains haïtiens se sont mis debout les six (6) et sept (7) juillet dernier contre la décision du gouvernement en place à vouloir augmenter les prix des produits pétroliers, d'autres ne l'ont pas fait. Au contraire, ces derniers clament que les premiers sont des voleurs et des anti-changements. Cependant, en France, les "Gilets jaunes" sont pris très au sérieux dans leurs revendications et pour effet, le gouvernement français est prêt à négocier avec eux au lieu de les fusillier. Le 17 octobre de l'an en cours, les "PetroChallengers" ont gagné les rues de toute la République d'Haïti pour demander la reddition de comptes sur le fonds "PetroCaribe" dilapidé, pour motifs non définis, ils ont été intimidés. Tandis que, les "Gilets jaunes" dans leur mouvement, sont bien sécurisés. De 18 novembre jusqu'au 21 novembre 2018 à Haïti, presque toutes les activités ont été paralysées sous l'appel de l'opposition farouche haïtienne pour demander le départ inconditionnel du Président Jovenel Moïse. Des barricades ont été dressées, des jets de bouteilles, des manifestants tués, des enlevés, des arrestations forcés, arbitraires et illégales, des citoyens morts, des manifestants et policiers blessés, brulés et morts. Par ailleurs, les "Gilets jaunes" très nombreux dans leurs besognes, mais, moins martyrisés, tabassés, arrêtés et tués. Ainsi, les agents de la force de l'ordre français ont tout mis en place pour que la paix soit régnée dans cette société.
On savait détruire à Haïti, et on continue à le faire. Cependant, c'est le pays qui en payera tôt ou tard les conséquences fâcheuses par son instabilité perpétuelle. En France, on savait lutter et on continue à le faire, et cela pour le développement de cette société.
Que dirions-nous de la finalité du mouvement pour un procès équitable sur le dossier de l'ère : "Kot kòb PetwoKaribe a?"
26/11/2018
Delcarme BOLIVARD, Av. MA
Écrivain
28/11/2018
Les "Gilets jaunes" résultent des récentes initiatives du groupe des "Gilets verts", principaux protestataires de tout acte servant à contribuer au réchauffement climatique de la planète terrestre. Les "Gilets jaunes" s'irritent et enflamment une bonne partie de la France, notamment, Paris où ils souhaitent investir pour suspendre à leur agitation revendicative et populaire. Ils provoquent une situation terrifiante dont les conséquences sont à envisager. Et comme pour toujours, l'histoire du peuple français, en dépit de grandes infrastructures de cette société, est émaillée de forme de troubles tenues de manière imperceptible pour les autres grands États. Ce que certains pays, surtout ceux des Caraïbes, dit-on, ne peuvent conjuguer dans la stratégie de maintenir l'ordre et la paix dans leurs sociétés.
Nous devons nous rappeler quelques séries de scènes lugubres qui ont entièrement bouleversé la France depuis l'Antiquité jusqu'à la période dite moderne dans l'idée de propager les principes du Droit naturel alors qu'elle (La France) institutionnalisa et systématisa l'esclavage en Amérique latine par l'application des règles du Code noir. Retenons pour l'histoire sociopolitique et économico-culturelle française : L'affaire de Charles de Gaule, la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, la livraison involontaire de Jeanne d'Arc, la guerre de cent ans pour la papauté, l'obscurantisme imposé par le Roi Louis XIV, la prise de la Bastille, la Révolution de 1789, l'avènement des Droits de l'Homme centrique en faveur des pays dits civilisés, l'affaire de Maxime Brunerie contre le Président Jacques Chirac, les grèves de Renault, de Libération et du secteur minier, le mouvement des infirmières, le mouvement contre le contrat première embauche, les grèves contre la réforme française des retraites; entre autres, sont de significatifs événements qui ont conduit la France à ce qu'elle représente aujourd'hui aux yeux de l'Union Européenne et à ceux de l'humanité tout entière.
C'est vrai que la genèse de l'histoire de la France se confine dans une cognation accélérée sur le progrès et le développement, mais ne faut-il pas ignorer que toutes les luttes menées ou entreprises par les citoyens français trouvent leurs fondements et essences dans la révolution pour le bien-être collectif et le développement durable. Les conséquences de l'ensemble de ces mouvements, en dépit des révoltes sanglantes et meurtrières, permettent à la France d'être bien placée dans le concert des nations par sa force industrielle et son niveau technologique.
Pour Haïti, c'est autrement. Les clivages politiques ne laissent pas le temps au progrès et au développement de se fixer vers la société haïtienne victime des crises de toutes sortes et vulnérable face aux catastrophes naturelles. L'inconscience de certains citoyens dévalorise l'histoire nationale mal aiguisée sous les considérations néfastes de l'international. La lutte pour le pouvoir politique dans des climats de vive tension et brutalité ne cède au caprice de nos dirigeants l'espoir de tenir ferme notre élan historique ne s'écrivant que dans un passé lointain. La violence politique imposée par certaines autorités politiques nationales dans l'idée de consolider leurs pouvoirs, ne fait que plonger le pays dans le gouffre de la misère. Un système politique créé au détriment de toutes les sphères de la vie nationale, accouche une opposition délabrée avide de pouvoir et manipulatrice d'une population analphabète, illettrée et ignorante dans les affaires politiques. Tout cela s'intensifie continuellement à handicaper notre système économique et surtout celui éducatif.
De la guerre de l'indépendance nationale mal planifiée, en passant par la prolifération des partis politiques post-décès Jacques Ier, la faiblesse de l'État haïtien à répondre aux libertés publiques de la population, les techniques d'échec de l'occupation américaine mises en place par certains grands citoyens révoltés de l'époque, la chute incontrôlable des Duvalier en février 1986, l'institutionnalisation haineuse de la démocratie haïtienne avec la Constitution du 29 mars 1987, l'avènement incertain des principes des droits de l'Homme à Haïti, La prise de pouvoir par les armes au lucre de Leslie François St-Roc Manigat, l'invention de la théorie de la Libération théologique haïtienne initiée par Jean-Bertrand Aristide (première version), jusqu'à l'accession controversée à la première Magistrature suprême de l'État haïtien de René Garcia Préval, Joseph Michel Martelly et Jovenel Moïse; toutes les luttes opérées à Haïti n'ont qu'un objectif, celui de contribuer à l'instabilité sociopolitique du pays dans un contexte de soutenir ou de sauvegarder ses intérêts personnels. Delà, nous pouvons admettre que, mis à part certains effets positifs qu'occasionne la majorité des luttes populaires, dont, la liberté d'expression; les mouvements populaires haïtiens, mal orientés ou influencés, n'entrainent que le désordre social, signe visible du sous-développement du pays.
Le cas du mouvement "PetroCaribe" initié par certains grands citoyens haïtiens d'ici et d'ailleurs, montre clairement que la révolte à Haïti ces dernières années, n'est pas chose facile. Elle peut être désorientée au service d'un petit groupe malveillant, ou influencée par la force économique d'un autre petit groupe corrompu ayant un fort intérêt dépendamment du dossier à traiter. D'où, le marchandage de la conscience citoyenne au profit de la décadence étatique institutionnalisée.
Donc, à la lumière de notre démarche, nous disons haut et fort que la situation actuelle de la France ne s'identifie pas à celle d'Haïti. Si certains haïtiens se sont mis debout les six (6) et sept (7) juillet dernier contre la décision du gouvernement en place à vouloir augmenter les prix des produits pétroliers, d'autres ne l'ont pas fait. Au contraire, ces derniers clament que les premiers sont des voleurs et des anti-changements. Cependant, en France, les "Gilets jaunes" sont pris très au sérieux dans leurs revendications et pour effet, le gouvernement français est prêt à négocier avec eux au lieu de les fusillier. Le 17 octobre de l'an en cours, les "PetroChallengers" ont gagné les rues de toute la République d'Haïti pour demander la reddition de comptes sur le fonds "PetroCaribe" dilapidé, pour motifs non définis, ils ont été intimidés. Tandis que, les "Gilets jaunes" dans leur mouvement, sont bien sécurisés. De 18 novembre jusqu'au 21 novembre 2018 à Haïti, presque toutes les activités ont été paralysées sous l'appel de l'opposition farouche haïtienne pour demander le départ inconditionnel du Président Jovenel Moïse. Des barricades ont été dressées, des jets de bouteilles, des manifestants tués, des enlevés, des arrestations forcés, arbitraires et illégales, des citoyens morts, des manifestants et policiers blessés, brulés et morts. Par ailleurs, les "Gilets jaunes" très nombreux dans leurs besognes, mais, moins martyrisés, tabassés, arrêtés et tués. Ainsi, les agents de la force de l'ordre français ont tout mis en place pour que la paix soit régnée dans cette société.
On savait détruire à Haïti, et on continue à le faire. Cependant, c'est le pays qui en payera tôt ou tard les conséquences fâcheuses par son instabilité perpétuelle. En France, on savait lutter et on continue à le faire, et cela pour le développement de cette société.
Que dirions-nous de la finalité du mouvement pour un procès équitable sur le dossier de l'ère : "Kot kòb PetwoKaribe a?"
26/11/2018
Delcarme BOLIVARD, Av. MA
Écrivain
28/11/2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire