Par la conception de certains politiciens, la bataille de Vertièrs n'est pas un évènement qui survient du fruit d'un simple hasard; il s'agit d'une tension et d'un accomplissement à l'instar d'un Toussaint Louverture, d'un Dessalines... Ils ont hypnotisé la vantardise des blancs. Cependant, les haïtiens ne restent pas moins amoureux de cette grande bataille. Comment alors ne pas s'interroger sur la commémoration de cet évènement si important?
Tout comme après le 7 février 1986, la société haïtienne charrie tout un cortège de revendications: la jeunesse aujourd'hui a elle-même ses propres revendications, revendications justes et fondamentales. Il nous faut cesser cette pratique qui vise à réunir un bon nombre d'écoles (élèves) à la cathédrale les faire danser à travers les rues avec des fanfares gribouilleuses et où l'on pense faire une commémoration. Il faut le dire et le redire: " La bataille de Vertières n'est plus un discours autour d'une action".
Pire encore, avec la présence de la MINUSTAH soi-disant notre sécurité. Quel obstacle! les autorités de l'Etat qui devaient recevoir les élèves à la cérémonie sont considérés comme retardataires. c'est-à-dire, ils ne se souvenaient même pas de multiples efforts qu'ont consentis nos ancêtres. Ils se contentent de prononcer des discours populistes pour assurer ( garantir ) leurs pouvoirs.
Il est impératif pour le nouveau gouvernement, la jeunesse de notre chère Haïti, de s'engager sur des voies historiques pour mener au bon port la barque de la nation tout fragile qu'elle puisse être. L'observation de l'implication politique nous éloigne de cette tradition et nous conduit à nous interroger sur qui participe et pourquoi?
Quoi qu'il en soit, nous prédisons une nouvelle bataille qui permettra à nos concitoyens de prendre le temps de ressentir, de goûter et de respirer le charme unique de cette grande bataille.
20/11/2011, Mirlande Jean-Louis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire