Combattre l'indignation et rejeter l'idée du système esclavagiste, telle fut l'objectivité des va-nu-pieds qui se consacraient à dérouter l'élan terrible de la plus grande armée européenne de l'époque, menée par le général Napoléon Bonaparte. Du jaillissement de sang dans une lutte, où les machettes et le haches s'instalaient au coeur du combat lié à la désobéissance colérique des blancs, tout autre et rien encore; les noirs se révoltent prenant fièrement la liberté.
Tout à commencé par l'échappatoire glorieuse de valeureux hommes noirs le 18 novembre 1803 en plein début du XIX ème siècle. Une nation est née, une république va s'ériger où la missiopn rageuse rapporte à l'espoir lointaine d'un peuple victime de plus deux siècles sous les railles d'un esclavagiste le plus féroce que le monde n'ait jamais connu. C'est l'accouchement d'une oeuvre héroïque éparse à travers toute l'humanité pour une conviction certaine de liberté à la non soumission du régime colonialiste.
A Vertière, ils ont combattu leur beau combat, à Vertères, ils se defont leur habit pour s'envelopper des lyrs en chantant: ''Vivre libre ou de mourir''. Vertières comme la première porte qui s'ouvre sur la détermination d'une victoire sanglante, est la route où traverse la première des races libres sur la planène. Vertières, respect!
Contrairement aux grandes idées devant placer ce lieu sacré dans le coeur anthousiaste de chaque être haïtien, Vertières encore qu'il advienne sous des décisions contradictoires des représentants incensés; essue l'échec et la honte les plus terrifiants qui échappent de l'esprit humain pour avoir accepté de commémorer la plus belle des victoires négrières, la plus belle histoire mondiale en présence de l'armée étrangère le 18 novembre 2011, où l'armée indigène célèbre son apothéose.
18 novembre 1803- 18 novembre 2011, 208 ans de dirigeants barbares, des hommes sauvages n'agissant que de manière empirique, et c'est ce qui tend considérablement la nation haïtienne à réduire jusqu'à ce qu'elle devienne un territoire sans maitre dans lequel les blancs font des lois au lucre de leur présence.
18 novembre de chaque anné à Haïti ramène sans discusion la fête de la première Institution de la nation, les Forces Armées d'Haïti qui pourtant, ne sont jamais servies un doigt de vin pour ses entreprises, cependant, reçoivent des coupes amères de son demantèllement par l'arrêté du président ''Ti Tigre''. Plus d'une décénie, les Forces Armées d'Haïti, perdent de direction mais, être en veilleuse pour être légalement reconnues. Elles sont bafouées par des décisions terre à terre des hommes politiques avides de pouvoir.
Les blancs nous prétendent assister, sécuriser au dôme de Vertières qui nous appartient à la seule fin du courage de nos héros. Sans armée nous fêtons les 208 èmes anniversaires de cette position glorieuse; sans conviction nous vénérons les Vengeurs des opprimés de la première race noire, sans dignité nous acceptons de nous flanquer des blancs qui nous plongent encore tant qu'ils sont dans nos murs.
Des discours mal travaillés des Parlementaires et des proches du pouvoir, des flatteurs cherchant à se coincer aveuglement du côté de l'Exécutif pour être promus au détriment de la volonté populaire, oubliant leurs missions.
Des bandes à pied, des fanfares qui se défilent, des écoles qui s'excèllent au rythme des chants patriotiques ne rimant à rien à l'intension de vénérer nos combattans, nos légendes vivant encore dans le coeur surtout des hommes haïtiens conséquents.
18 novembre 1803- 18 novembre 2011, 208 ans de deuils, de fauses promesses, d'insécurité, de lamentations... Rêves confus, idées confuses, des sanglots, Haïti en lambeau. Honneur et mérite pour sauver la nation qui pourtant, s'assit sur la selette; meurt de désespoir, de faim, de soif, d'enlèvement, d'injustice, de l'éducation médicre. Holas!
18 novembre 1803- 18 novembre 2011, 208 ans de trouble, d'asservissement, de MINUSTAH choléra, ''kadejakè'', ''pandyè'', ''violè'', ''mas ici'' ''mas lot bor'', '' kidnapè'', ''volè''; oh! que disons-nous de surcroît?
Qu'importe, les haïtiens doivent s'unir pour continuer la lutte entreprise par ses héros, pour rédiger un devoir d'espoir pour la nation en se livrant au combat dialectique. c'est alors que Vertières, le lieu saint de l'indépendance reprend ses idées à nous permettre d'être grands comme tout autre peuple. Crions ''à l'assaut''.
20/11/2011, Me BOLIVARD Delcarme.
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