vendredi 26 décembre 2014

Haïti, erreurs politiques

encrejournal.blogspot.com
La Politique haïtienne est sans nul doute une démarche qui s’écarte de grandes théories et doctrines Politiques. Elle est vulnérable et toujours ne traduit pas la valeur du peuple haïtien. On peut se demander si cette mauvaise application et implication de la Politique des réalités de chez nous n’est pas une erreur, du moins, l’erreur flagrante de nos prédécesseurs qui, en dépit de leurs vaillances, leurs héroïsmes, ont vénéré l’occident sous les griffes duquel ils ont pris l’indépendance nationale. Cette nouvelle considération de l’histoire reste ouverte aux idées contraires de la réalité, mais ce qu’il faut comprendre, le déroulement des faits et des événements nationaux reflétant l’image et l’histoire d’Haïti ; l’erreur Politique est toujours là, persiste encore jusqu’à la fragilité de nos institutions.

Certains pays d’Afrique dont le Zaïre, le Burkina-Faso, le Cameroun, pris de manière non exhaustive, ont trainé derrière eux cette tonne d’erreurs sin l’on se met à réviser leurs pages d’histoire politique. L’ancienne Afrique, certains des pays de ce continent avaient compris la nécessité de reconstruire leurs sociétés tout en valorisant ce qui devait se faire afin de corriger les lacunes qu’ils ont commises au départ de leurs fondations. On peut comprendre que l’idée de fonder un pays sous un angle du développement et du respect des normes politiques favorisera un mieux être collectif à quoi l’on assiste ces derniers temps à cette position géographique.

Les Croisés de l’époque médiévale ont cru que le pouvoir et la religion devaient s’entendre à la seule condition que la dernière importe à certaines décisions sur la première en dépit du fait que les tenants de la puissance ecclésiastique, dont le Pape jouait sur le caprice des fidèles en leur faisant croire que le pouvoir est divin et que la politique du coup doit être non seulement soumise aux affaires de l’Église, mais aussi et surtout une affaire céleste. Par ces grandes affirmations, la Rome antique s’érigeait en toute puissance  et dominait bon nombre de pays occidentaux. Cependant, l’histoire confirme que cette réalité se dévie à un point tel que les grandes idées destinées à la gestion de la cité sont issues de la zone occidentale mais convergées en concert pour maintenir un système de ralentissement sur le plan de développement de la politique surtout dans la position sud de notre planète.

Plus proche de nous, les États-Unis et le Canada dans leurs passés ne se sont pas échappé de cette erreur mais réparable par leurs prises de conscience en s’organisant sur des élans de la ‘’Révolution.’’    

Si nous avançons tout cela, pas pour contribuer à la diminution de la valeur politique haïtienne, parce qu’il n’en avait jamais, mais pour démontrer que ce pays a toujours connu de très grandes malaises sur le plan politique.

Ces derniers temps, cela est pire que le précédent. La politique haïtienne est truffée d’erreurs. Erreur de la définition du concept en question, erreur du choix des gouvernants, erreur des représentants du peuple, erreur de toute sorte.

Dans tous les pays du monde, l’opposition apporte sa contribution à la vie politique, à Haïti c’est bien le contraire comme tout se fait en désordre et jamais sous les auspices des méthodes et des principes.

Si aujourd’hui l’opposition adresse un tas de revendications au chef de l’État jusqu’à ce dernier parvienne à les satisfaire, par pure logique on peut admettre que la prétendue opposition haïtienne ait raison sur le vouloir du premier dignitaire national. C’en est une erreur, mais pas pour résoudre les crises pré-électorales.

 

  BOLIVARD Delcarme NESA, 26/12/2014

  

jeudi 23 octobre 2014



encrejournal
Cap-Haïtien, le 23/10/2014
De        : ENCRE JOURNAL
Aux     : Autorités Haïtiennes
Objet   : Reproches pour la mauvaise gestion du pays
 
Les autorités de mon pays,
Vous pouvez ne pas comprendre mes intérêts patriotiques à vouloir vous transmettre cette correspondance dont le contenu sera réservé à toute l’humanité afin de dévisager votre façon de faire et de traduire votre ingérence des Citoyens de ma race. J’en prétexte au cours de l’idée, pour vérifier si telle est votre incompétence, du moins, votre mauvaise foi après avoir lu dans de très grands ouvrages, voyagé à travers le monde ; pourtant, vous ne représentez rien sous les yeux d’argus de nos ancêtres.
Les autorités de mon pays. Vous avez en main le destin d’une patrie qui vous a vu naitre et grandir. Vous avez des citoyens qui vous donnent mandats de décider positivement en leur faveur, ce qu’il faut faire avec beaucoup de peines afin de servir la nation comme les vœux de grands célèbres politiques de l’Antiquité tendant à la bonne gestion de la cité romaine.
 Votre déficience  en idéologie politique, votre carence en réflexion profonde dans le domaine de la pensée positive, votre incapacité de gérer, votre faiblesse en théorie politique, je  ne mentionne que précautionneusement ces acquis de compétence, une façon de justifier que vous êtes incapable de diriger et par pure logique vous méritez d’être expulsés à la tête du pouvoir haïtien, cela, sans réserve. Une fois le faire, laissez place nette à ceux qui s’investissent dans le domaine de la vraie politique avec l’esprit du progrès et du respect des droits de l’homme.
Franchement, je m’inquiète aux yeux de l’humanité qui nous observe continuellement dans cette caverne d’ignorance, où nos hommes politiques ont un prix horrible à payer à l’histoire du fait qu’ils ont totalement mal agi dans leurs fonctions d’ingratitude à la déférence de la patrie haïtienne. Vous devez vous reconnaitre dans votre stratagème comme des éternels forgeurs de discours hypocrites, malhonnêtes, et sans effet.
A vous, les autorités de mon pays !
Le Citoyen Haïtien, BOLIVARD Delcarme.
 
 
 
 

mercredi 22 octobre 2014

Voici ce que Dr Noisin disait aux autorités de la 48ème Législature haïtienne.

encrejournal
 
TRANCHES DE VIES
UNE PROPOSITION DE L’EX PRESIDENT DU SENAT
DE LA 44eme LEGISATURE
Chers compatriotes,
Chers collègues de la 48ème législature,
Depuis quelques jours nous assistons  à une tempête dans un verre d’eau autour de la question du Conseil Electoral Provisoire  qui peut ou ne peut pas continuer à exister et même continuer à procéder à des élections sous une forme ou autre. Je crois que c’est un faux problème car, en réalité, pour qui veut voir claire en tout honnêteté, la voici :
 
La Constitution de 1987 avait prévu en son Article 289-3 –La Mission de ce Conseil provisoire prend fin, des l’entrée en fonction du président élu.
 
Quatre mois après, le premier président élu sous l’égide de cette Constitution a été renversé, le Parlement dissout en dépit de cette Constitution et pendant les vingt ans qui vont suivre c’est la ballade des violations, des amputations, des suspensions, des mésinterprétations suivants les intérêts des uns des autres jusqu’ à ce jour.
Si on veut vraiment solutionner le cas de ce dernier Conseil Electoral Provisoire pour en finir avec la kyrielle des provisoires, suivons tout simplement l’Art .192 de cette Constitution en détresse permanente stipulant que : Le conseil Electoral Permanent comprend 9 membres choisis sur une liste de trois (3) noms proposés par chacune des assemblées départementales :
3 sont choisis par le pourvoir exécutif,
3 sont choisis par la Cour de Cassation,
3 sont choisis par l’Assemblée Nationale,
Le pays ne peut pas continuer à souffrir  et la Constitution a été bafouée depuis vingt ans sous prétexte de l’incapacité d’avoir des assemblées départementales qui n’ont qu’un rôle secondaire dans le processus consistant à proposer 3 noms.
Considérant que l’assemblée départementale selon l’Art.80, dit que le Conseil Départemental est assisté dans sa tâche d’une Assemblée Départementale formée d’un (1) Représentant de chaque Assemblée Municipale, pourquoi ne par retourner à la source, au Conseil Municipale qui existe déjà et choisir les trois candidats à soumettre par département aux trois pouvoirs : Exécutif,  Législatif et judiciaire. Cette proposition peut ne pas respecter  la lettre de l’Art.192 mais du moins, elle en a gardé l’esprit en allant à la source du choix. Ce n’est vraiment pas nécessaire de former un autre  Conseil Electoral Provisoire de plus et surtout inconstitutionnel, ni avoir le cauchemar de recourir à nouveau à la stratégie du CNG de 1987.
En ma qualité de président du sénat de la 44eme législature, je fais la proposition suivante :
1-les Conseils Communaux existant dans chaque  département choisissent trois postulants éligibles pour le département, ce qui nous met à 30 pour les dix départements. (Dans  le nord les dix neuf conseils municipaux ont formé une Association des Mairies du nord)
2-La liste de trente (30) Candidats est soumise aux trois pouvoirs
3-Les trois pouvoirs  se partagent les Dix Départements de la façon suivante : Exécutif prend l’Artibonite, le Nord-Est  et le Nord-Ouest. Le judicaire prend la Grand-Anse, le Sud-Est, le Sud-Ouest et le Nippes.
4- Chacun des deux pouvoirs, Exécutif et Judiciaire, choisit 3 membres de leur groupe respectif sur un total des 21 pour ces 7 départements.
5-L’Exécutif convoque le parlement en Assemblée Nationale avec pour unique mission de choisir trois membres des candidats de son groupe sur les 9 candidats des trois autres départements.
6-Bien que l’art.192 n’exige pas mais suggère que ‘’Les Organes suscités veillent, autant que possible  à ce que chacun des départements soit représenté’’, dans ce cas du deuxième département il faut ajouter un élément nouveau en octroyant au département qui n’est pas choisi le poste de directeur général ou secrétaire général ou un titre de haut échelon quelconque. C’est aussi simple que BONJOUR !
Chers compatriotes et vous mes chers collègues de la 48ème, je n’ai aucune prétention, je suis un simple citoyen conscient du danger qui nous menace à ce tournant de notre histoire et pour éviter le pire, je fais cette proposition en toute candeur. QUI DIT MIEUX ?
Pour moi je suis l’un de ceux qui jurent que ‘’je crois aux génies bienfaisants de ma race, aux destinées immortelles et glorieuses de ma patrie, que je servirai les intérêts ma race et de ma patrie avec dévouement et désintéressement jusqu’au sacrifice’’
 

mercredi 15 octobre 2014

Considérations sur les idées politiques haïtiennes


 
Les idées politiques haïtiennes ne changent point. Depuis plus de deux siècles jusqu’à aujourd’hui, les mêmes erreurs en politique se constatent, les mêmes déficits en progrès d’idéologie persistent à l’esprit d’une patrie qui ne demande qu’à être aimée. Cela est tellement vrai que le peuple continue de patauger dans la misère après bien de mauvais choix réalisés de manière émotionnelle réversible.

Si Toussaint dans sa Diplomatie, avait conçu l’idée d’être au service de plusieurs pays de façon succincte, l’Empereur Dessalines, dans sa gloire d’unifier l’île entière après des scandales provoqués aux gens du Sud, Christophe s’autoproclame Roi d’Haïti ; nos hommes politiques, quelle que soit la limite ou la durée du temps, ne cherchent qu’à se contenter du plaisir de gouverner avec esprit de n’être pas vraiment au service de la patrie haïtienne. Il faut aussi comprendre que ces hommes précités, ne sont pas les seuls à être pris comme exemples, mais nous voudrions les présenter à titre d’échantillon pour démontrer notre démanche tout en invitant aux citoyens d’aujourd’hui et ceux de demain à prendre connaissance d’eux à partir des documents y relatifs.

L’histoire et le temps ne pardonnent jamais, ils s’ajoutent et se complètent pour exécuter des entrevues afin de mettre à nu ou dévisager tous les hommes, particulièrement ceux entre les mains de qui l’avenir, le progrès et le développement du pays est réservé. C’est la plus grande volonté et le plus grand acte de sagesse de s’oublier au lucre des intérêts de la nation, mais la déception est bien vite comprise et vue du moment où la négligence et la désobéissance patriotique se font sentir et entendre en tout lieu et en toute occasion.

Etant vides de théorie politique ou par impossible d’être de très mauvais élèves aux directifs des hommes qui ont déjà vécu leur temps de gloire et de prospérité politique au cours de l’Antiquité, nos politiques haïtiens n’ont rien de sérieux à présenter à la nation si non que de la ternir et la trahir par toute une série d’interventions et d’actes médiocres entrepris contre les vœux de notre mère patrie. Et si ces hommes arrivent à appliquer certaines des théories politiques déjà élaborées, à la lettre, ce sera une déformation ou un très mauvais choix contre la culture de chez nous.

Le président Estimé a menti au peuple d’avoir annoncé des changements à apporter à l’égard du pays, François Duvalier, se convertissait en médecin de campagne, Faustin Soulouque est choisi malgré lui, malgré le peuple, Paul E. Magloire trahi la volonté du peuple ; arrêtons, quel constat fait-on sans prendre en ordre ou choisir le tout de nos chefs d’Etat dans ce présent paragraphe ? Tous, ne travaillent que pour accéder au pouvoir. Tous, ne favorisent qu’un discours dissimulateur au nom du pays pour démontrer leurs générosités sans fin, pourtant, celles-ci ne sont que des stratégies pour accéder au pouvoir.

Après l’indépendance nationale, l’on croyait que la mentalité de nos politiques allaient se changer, surtout, quand les cicatrices des coups de fouet les rappelaient la barbarie et la sauvagerie de leurs maitres d’antant. Par ailleurs, la même logique de prendre et de consolider le pouvoir persiste encore. C’est le cas de la négligence du père de la patrie haïtienne, qu’en dira-t-on, qui cherchait à mener une vieille politique sans science ayant causé à tout jamais sa disparition sur la terre.

Peut-on considérer tant de rimes commis par nos hommes politiques comme un chemin à parcourir vers la vraie liberté et la vraie démocratie ? Peut-on pratiquer la politique sans causes profondes du respect de la valeur et de l’identité du pays ? Qu’en est-il de la volonté populaire ? Qu’espère-t-on d’une politique traditionnelle ? Des réponses à ces interrogations n’ont pas d’importance à mesure que la routine politique de chez nous remplace les bonnes techniques et méthodes à suivre pour se faire connaitre comme une voix dont la force est grande à la défense des causes justes et sérieuses de la nation.

Les remarques sont visibles et viennent d’être déjà envisagées. Il reste à préciser au passage les caractéristiques des idées politiques haïtiennes avant de demander à nos dirigeants soit de laisser le pays sans autorités soit d’accepter de bien faire cette science, si non, la préférence serait de laisser le pays entre les mains des saints. Mais en réalité, qui sont-ils ?

Les idées politiques haïtiennes présentent, de génération en génération, le même contenu, les mêmes traits caractéristiques, dont :

-          La violence

-          Le coup d’État

-          L’éviction

-          La manigance

-          L’ingérence

-          La manipulation

-          L’arrogance

-          L’intolérance

-          La peur

-          Etc.

Cette liste de traits caractéristiques de la politique d’Haïti est très loin d’être exhaustive et bien d’autres traits spécifiques peuvent s’y ajouter afin de prouver que notre système politique est celui se fondant sur le mensonge, le désordre et le mépris du vote de la population.

Et jusqu’au moment nous émettons ces approches, le pays vit encore sous l’égide de l’inconstitutionnalité, sous la faveur de l’émotion et des intérêts personnels. L’Exécutif oublie son devoir, le judicaire méprise sa mission, le législatif vend sa conscience au détriment de son  mandataire. C’est le chaos, c’est le désordre, c’est le règne de la fragilité de la politique, c’est un défaut à corriger. Si peu que cela puisse paraitre, il contribuera ou participera à la reformation de l’esprit et de la mentalité des politiques de chez nous.

Si les trois pouvoirs se dissocient pour de bonnes causes en pensant au principe politique de base de Montesquieu se disant :’’ Que le pouvoir arrête le pouvoir’’ ; cela est bon, cela est agréable. Mais, Dans le cas contraire, le pays, les citoyens paisibles en paieront les conséquences les plus terrifiantes. La théorie de l’indépendance des pouvoirs est déjà élaborée et émise, il ne reste qu’à l’appliquer à la lettre pour le bien être de la collectivité.

Dans un pays où le système politique est en nette régression ou fragile, il faut attendre et espérer à des conditions de vie très difficile qui compromettront l’avenir de ce pays et celui de ses citoyens. Donc, pour le cas de notre cher pays, bâtissons notre système politique à la dimension du respect des lois haïtiennes qui s’inspirent de nos mœurs, de nos habitudes et de nos aspirations pour qu’enfin ce système réponde aux moindres aspirations des filles et des fils de la nation haïtienne qui nous a vus naitre, grandir dont les seins nous nourrissent pour servir la patrie avec dévouements et désintéressements jusqu’aux sacrifies.

 

9 hres 43 P.M

14/10/2014
BOLIVARD Delcarme, Av. Ms. Anth Sc.  

 

vendredi 15 août 2014

Importance de la Communication via NESA


encrejournal
           La communication se définit de manière la plus simple comme le processus par lequel deux êtres entrent en contact direct. Cela permet de mettre à la portée de l’autre, une idée, une réflexion capable, soit de changer une situation soit de modifier un comportement.

De telle approche, nous pouvons vraiment comprendre l’importance de la communication dans l’existence de l’être, particulièrement de l’être humain destiné à vivre en société. Ce facteur d’échange d’informations est extrêmement passible voire fragile selon son usage, car, il peut contribuer à toute sorte  de danger aussi bien que de progrès et de développement.

Donc, il faut admettre que la communication dépendamment de ses fonctions visées, joue un grand rôle sur le plan social puisqu’elle permet aux citoyens de se connaitre, de s’identifier par un processus de transmission des approches communes.

Il est à considérer le rôle de la communication au niveau de la société humaine afin d’établir un contact, une relation de compréhension et de vivre ensemble chez les genres humains.

Sans la communication la politique d’un pays est sans effet et comme principe de la causalité, tous les autres facteurs de la vie courante seront dénués d’importance par la seule raison que ce processus ne se prenne pas en considération. Or, la communication entraine ou engendre un bénéfice de promotion pour l’ensemble des réalisations d’un gouvernement en place. C’est ce qui fait d’elle, un outil participatif dans les strictes démarches du développement d’un peuple.

En effet, que ce soit sur le plan religieux et autres, l’importance de savoir communiquer est un atout visant le progrès, la durabilité des valeurs à transmettre à tout jamais. ‘’ Savoir communiquer’’  se considère comme un vecteur d’épanouissement objectif.

Aussi, est-il demandé de savoir communique afin, non seulement de s’écarter des communs des mortels qui se communiquent d’une façon contraire à celle réservée à l’être humain. Pourtant, on doit savoir que le ‘’savoir communiquer’’ s’apprend de bonne manière et dans de très bons endroits sous les lèvres des connaisseurs ayant l’âme forte dans le domaine en question.

Ainsi, se propose la Novelle Ecole des Sciences et des Arts (NESA) par une méthode adaptée à la transmission du ‘’ savoir communiquer ‘’ de permettre à tout un chacun d’avoir du sel dans la façon de parler et du même coup d’apprendre à savoir que ce n’est pas ce que l’on dit qui compte mais, c’est la manière de le dire. Donc, pour être bien accueilli et apprécié dans le domaine de la prise de parole en public sous une langue légère à l’ampleur du duvet de l’oiseau, accrochez-vous aux formations en communication qu’offre NESA.
 
BOLIVARD D.     15/08/2014

mardi 29 juillet 2014

Anbyans Tet Dwat P Au P Carnaval des Fleurs 2014 Lun 27


Anbyans Tet Dwat P Au P Carnaval des Fleurs 2014 Lun 27


Anbyans Tet Dwat P Au P Carnaval des Fleurs 2014 Lun 27


Anbyans Tet Dwat P Au P Carnaval des Fleurs 2014 Lun 27


Confus...



Confus de mon origine,
De ma racine, de ma race,
De mon continent, de mon histoire,
De mon peuple, de ma famille,
De mes aïeux, de mes richesses.
Confus d’eux, d’eux qui ne me connaissent pas.
 
Confus de la couleur de ma peau,
De la noirceur de ma peau,
Du blanchissement de mes cheveux,
De ce que je suis Homme ;
Dépaysé, malmené, mal vu,
Battu jusqu’au sang.
 
Confus de mes voyages lointains,
Des discours discursif portant sur la division,
De ma position sociale,
De ma volonté, de mes troubles,
De lui qui méprise la sueur de mon front,
Lui qui n’a aucune différence de moi.
 
Confus du sens de la démocratie
Comme vecteur de liberté, comme facteur d’égoïsme.
Confus du thème ‘’Libéralisme’’,
‘’Anarchisme’’, ‘’violence’’, et ‘’guerre civile’’.
Confus de la valeur du pouvoir,
De l’autorité insensé, crevée par l’orgueil de diriger.
 
Confus de l’existence des dieux,
Du Dieu miséricorde Dieu.
Confus de leur croyance, de leur foi.
Confus de ce qu’ils me donnent comme Sauveur,
Comme libérateur de mes assouplissements.
Confus des ethnocides utilisés contre ma culture.
 
Confus du concept ‘’Barbarie et Sauvagerie’’
Dont nous sommes victimes en tout temps.
Confus d’établir la véracité de cette approche.
Confus de croire en leur discours discriminatoire.
Confus d’admettre qu’ils le soient mieux que nous
Pour les moyens d’usage à nous y retirer.
 
Confus, confus, oui confus.
Confus de l’aide laide malhonnête
Qu’ils nous envoient comme peuple.
Confus de croire que nous périssions tous,
Egorgés pour avoir cru que nous sommes des Hommes
Et qu’à cet état, nous devons vivre comme tous les Hommes.
 
 
 
BOLIVARD Delcarme, M. Anth. Sc., Av
27/07/2014

mercredi 8 janvier 2014

L’État haïtien, est-il souverain ?


encrejournal
A
u lendemain de l’indépendance nationale, la jeune nation est formée, le jeune État haïtien est en construction. C’est l’ouverture d’une nouvelle page d’histoire dans la vie de l’homme haïtien qui, après une longue période d’esclavage infernal, se voit libéré de ses entraves et travaille pour garantir cette indépendance combien remarquable aux yeux de l’humanité.

De grandes idées sont émises à la défense de cette nouvelle fierté de race afin d’assurer son développement socio-économique et son progrès politique. Ces idées de prospérité traversent l’esprit de chaque chef d’État haïtien en partant de l’Empereur Jean-Jacques jusqu’au président Martelly. Ces hauts fonctionnaires que le pays connait, évoquent toujours l’idée selon laquelle Haïti, est un État souverain soit pour être indépendant depuis 1804 soit pour être dotée d’une Constitution.

Par  ailleurs, bien des questions méritent d’être soulevées sur l’approche ci-dessus afin de savoir la nature ou le sens de la notion de ‘’Souveraineté’’ d’un pays.

Qu’est-ce que la souveraineté ? Qu’est-ce qu’un État souverain ? Comment le reconnait-on ? Peut-on parler de ‘’État souverain’’ dans le cadre d’Haïti ?

L’ensemble de ces questions va nous permettre de nous pencher sur la réalité du pays afin de répondre particulièrement à l’interrogation du sujet.

Définitions du concept ‘’souverain’’
Jean Bodin, dans ‘’les six livres de la République’’, essaie de donner pour la première fois une interprétation au concept souveraineté qu’il qualifiait, loin d’être seulement une puissance de commandement militaire, ni un pouvoir de vie et de mort’’,  mais, elle est une puissance absolue et perpétuelle d’une république, c’est-à-dire, la plus grande puissance de commandement. Pour Bodin, la souveraineté n’est limitée en puissance ni en charge à un certains temps.

Pour Louis Le Fur, la souveraineté est la qualité de l’État de n’être obligé ou déterminé que par sa propre volonté, dans les limites du principe supérieur du droit et conformément au but collectif qu’il appelé à réaliser. Peut-on attribuer cette approche définitionnelle à État haïtien ?




La Constitution haïtienne en vigueur
L’État souverain n’agit que selon sa propre volonté. Dans le cas d’Haïti, le pays n’agit presque pas souvent dans la prise de décision devant engager la nation. C’est l’occasion pour de grandes puissances néocolonialistes d’intervenir soit direct soit indirect dans les affaires concernant la nation.
Cela tend à expliquer que l’État haïtien perd souventefois l’autorité et le contrôle de ses propres situations. Cette mauvaise démarche lui envoie jusqu’à la faveur de la communauté internationale.
On sait que la Constitution d’un pays est la loi principale de celui-ci lui permettant de bien gérer  et garantir la vie des citoyens. Donc, il faut toutefois se référer aux thèmes de certains articles de la Constitution haïtienne en vigueur pour déterminer l’idée du législateur en ce qui se rapporte à l’État haïtien prétendu souverain :

Art. 1- Traitant l’aspect de la souveraineté de l’État haïtien
Art.2- Positionnant la capitale d’Haïti
Art.3- Traitant la question du drapeau haïtien
Art.4- Exposant l’hymne national
De l’art. 5 à 7, on traite la question de la langue, de la monnaie et de la culture haïtienne.

Ces articles ne font pour autant qu’embellir cette Constitution. Cependant, les principes constitutionnels de tous les pays doivent être mis en application afin de garantir et protéger la vie nationale, et lesquels principes dictent ce qu’il faut faire ou ne pas faire. C’est ce que prône de manière générale le droit constitutionnel allemand quand il stipule que la souveraine est ‘’la compétence des compétences’’ (Kompetenz-kompetenz).
Cette idée peut s’élargir quand on sait qu’il existe le libéralisme politique de la théorie d’un État gendarme minimaliste. Cependant, les compétences d’un État souverain s’acquièrent quand cet État s’exerce dans des domaines capables de contribuer au bien-être des citoyens, et c’est-ce qu’on appelle ‘’Fonction régalienne’’.

Fonction régalienne
Dans presque tous les États, la souveraineté s'exerce au minimum dans les domaines suivants :
La sécurité extérieure
La sécurité extérieure comporte deux grandes phases pour un pays :
     La diplomatie qui est une sorte de prévention pour un État.
    
             La défense nationale, qui se rapporte à l’armée en cas de conflit, des risques et désastres.
Haïti aujourd’hui est très pauvre sur le plan de représentativité à l’extérieur. Nous avons une diplomatie très faible, nous dirions qu’elle semblerait n’être même pas existée. Cette faiblesse diplomatique du pays entraine une décadence sur le plan de la valorisation de l’être haïtien à l’étranger et le mépris de nos compatriotes ici et d’ailleurs. C’est le cas pour l’heure de la répression sauvage et terrible des dominicains qui tuent et humilient nos frères et sœurs sans que la diplomatie haïtienne ne dise mot.

La déportation de certains haïtiens, l’humiliation de nos confrères et consœurs dans des pays d’outre-mer, sont des actes barbares qui auraient du se stopper sous l’intervention de notre système diplomatique. Mais, en avons-nous vraiment ? Cela reste à désirer.

La sécurité intérieure
La sécurité intérieure doit être également assurée par l’État. Cela explique que l’État souverain doit prendre en charge la sécurité sociale des citoyens qui est liée à plusieurs chaines de pensée, dont : la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire, la sécurité environnementale etc. Donc, la sécurité intérieure d’une société garantie et protège la vie des citoyens et leur empêche d’évoluer dans un climat de peur et d’angoisse.

Dans le cas d’Haïti, nous constatons que cette culture n’est pas applicable, c’est-à-dire, la sécurité intérieure est vouée à la merci de Dieu. L’État haïtien ne prend pas en charge la sécurité intérieure où tous les citoyens sont victimes de toute sorte d’insécurité au sein de la société haïtienne. Alors, compte tenu l’inapplication des principes de la sécurité intérieure à Haïti, peut-on avancer que cet État est souverain ? Admet-on de parler d’un État souverain où l’insécurité de toute sorte fait rage?

La justice
Rendre justice à qui justice est due, est l’un des éléments qui donne naissance à un État souverain. Jean-Jacques Rousseau l’a bien expliquée dans son ouvrage titré ‘’ Du contrat social’’, dans lequel l’auteur retrace l’importance de la justice au sein de la société à l’égard des citoyens assoiffés d’une justice équitable.
Alexis Tocqueville, dans son ouvrage ‘’ De la démocratie en Amérique’’ invite aux concernés à rendre une justice de même qualité aux citoyens dans la mesure où l’on souhaite parler de la démocratie. Cela sous entend qu’il y a une jonction entre la démocratie et la justice, ce expliquant que la meilleure démocratie doit avoir pour fondement la justice sociale.

Or, il semblerait qu’à Haïti, le concept justice n’a pas le même sens que pour bien d’autres pays. À Haïti, ce qui est juste est injuste et ce qui est injuste n’est pas juste. Cela veut dire que le principe qui veut que la justice soit pour tous, n’est pas respecté.

Bien des cas ponctuels peuvent vérifier cette approche sur la situation contestable de la justice haïtienne, tels : Arrestation illégale du député en fonction, Arnel Bélizaire, séquestration de Me André Michel, pour ne citer que ceux-là.

Dans un pays où la justice est donnée aux plus capables, ou vendue à la grande poche, tel est le cas d’Haïti, peut-on attribuer le titre de souveraineté à cet État ?

Les finances
L’isolement sur le plan social est une cause de l’échec de toute société. Ainsi, les citoyens doivent s’entraider, s’interagir pour permettre à l’évolution sociale de se réaliser comme cela se doit ou de manière que les gens qui s’y habitent, sentent un air d’espoir. Tout cela favorise aujourd’hui, le principe de la mondialisation et de la globalisation.

Cependant, mis à part la théorie des deux concepts précités, chaque État doit conserver son autonomie tant sur le plan politique, social, éducatif que sur le plan économique. Ce dernier doit être envisagé dans toute son intégralité pour permettre à un État d’être souverain économiquement parlant.

Si l’on se réfère aux aspects financiers d’Haïti, on y verra des faiblesses énormes permettant à  ce pays soit de s’endetter envers d’autres pays soit de n’être pas capable de répondre aux besoins de la population. Cela s’explique à travers le budget national, plus de 60% sont versés par l’étranger. La majeure partie des 40% sont donnés sous forme de prêt, et le pays (Haïti) ne peut même survenir à ses besoins primaires. Or, il est de principe ‘’qui finance commande’’. Donc, il faut attendre à un contrôle strict de l’étranger sur les affaires d’Haïti pou avoir investi dans le développement de la nation.

Autres compétences
À ces domaines traditionnels de compétences se sont ajoutés (liste non exhaustive) :


Conclusion
L’étude que nous venons de réaliser sur les éléments qu’il faut pour parler d’un État souverain, est loin de nous permettre de considérer l’État haïtien comme un État souverain. On croit qu’avec l’indépendance seulement l’on peut parler de l’État souverain en oubliant ou ignorant qu’il y a un tas d’exigences faites par le concept de la souveraineté.

En fait, si l’État haïtien est indépendant, dirigé et protégé par une Constitution, il est de très grande distance à attribuer ou considérer cet État  comme un Etat souverain. Alors, l’État souverain, est-il dans les discours ou dans les actes ?

08/02/2014


BOLIVARD Delcarme, Licencié en Droit, M. Anthr. Sc.

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