vendredi 30 mars 2012

Certains soldats des Forces Armées D’Haïti et des partisans de ‘’Fanmi lavalas’’ bord à bord dans la cité Christophienne


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A
près la présence de plusieurs centaines de prétendus soldats des Forces Armées d’Haïti sur le territoire national au cours du mois de mars 2012, l’élan de la conviction tient place à la revanche d’un corps démobilisé suite à l’arrêté présidentiel de l’ex président Dr. Jean-Bertrand Aristide; renverse l’atmosphère et s’agrandit comme de mauvaises herbes. Et les partisans de ‘’fanmi lavalas’’ se hissent l’étendard en pleine fête de la constitution du 29 mars 1987 dans le nord du pays particulièrement à Cap-Haïtien.

Regroupés au haut de vertières, précisément dans la cour Ministère de l’Agriculture branche nord, les soldats prétendus remobilisés bénéficient de la validité sociale pour être bien accueillis par la population du Cap-Haïtien.

Vêtus de long vert d’olive, ils se donnent rendez-vous à la rue 5 et 6 f dans la ville du bâtisseur de la Citadelle La ferrière, Le Roi Henri I, pour donner un coin de presse, du même coup pour participer à la commémoration du 25 ème anniversaire de la constitution de 1987.

Un cortège de plusieurs voitures aux vitres fumées et blindées sillonnent les rues pour arriver à la Radio Télé Vénus où le coin de presse devra se donner. Le leader du Front pour la Reconstruction Nationale, Guy Philippe, prend les devants pour mener les soldats en bon commandant comme il a fait vers les années 2004 question de chasser les ‘’lavalasiens’’ sur la scène politique haïtienne.

Bien cagoulé, l’ancien commissaire Guy Philippe salue en soldat la population qui était déjà à l’attente de ce grand jour sous les pieds des héros de l’indépendance à Vertières. ‘’Nous sommes venus aider la nation et la placer dans un climat de sécurité’’, affirme le leader du Front pour la Reconstruction Nationale. ‘’La MINUSTHA doit quitter le pays’’, continue-t-il.

De l’autre côté, les partisans de ‘’fanmi lavalas’’ se regroupent à la proximité du rond point de pont neuf pour présenter leur cahier de doléance axé en grande partie sur le respect de la constitution du 29 mars 1987. Tambours en bandoulière, ils chantent et dansent tout en demandant à l’État haïtien de rendre sérieux le dossier de ‘’l’école gratis’’ et le paiement des professeurs, des directeurs qui travaillent à cette fin depuis bien des mois.

Le deuxième sénateur du nord, Jean-Charles Moïse, présent en la circonstance continue de soutenir ses révélations se portant sur la double nationalité présomptive du président Michel J. Martelly et lance des flèches sans ambages. ‘’Nous demandons au président de donner une chance au pauvre peuple haïtien qui ne peut plus souffrir ‘’, a-t-il déclaré.

Les partisans de ‘’fanmi lavalas’’ ont profité de l’occasion de produire des graffitis, et lancé des propos incongrus au président de la république qui, d’après eux refuse de collaborer avec les parlementaires.
Arrivés à la Fossette, une des banlieues de la ville, zone de ‘’pont neuf’’ sur la route de l’aéroport, la situation était transformée. Les lavalasiens et quelques membres des Forces Armées d’Haïti s’affrontent mais, interrompus par l’intervention de la police nationale.

Des pneus enflammés, des jets de bouteille, sont des actes retenus en pleine célébration de la 25 ème existence de la constitution du 29 mars 1987 à Cap-Haïtien.

Bon nombre de la population se déplaçaient, certains pour les Forces Armées d’Haïti et d’autres, pour ‘’fanmi lavalas’’. Mais, qui remportera la victoire dans cette lutte d’intérêt personnel ? Seule la constitution du 29 mars 1987 peut répondre en silence à cette question au cas où elle cesserait d’être piétinée et d’être considérée seulement quand les intérêts personnels sont menacés.  
 
                                          29/03/2012, BOLIVARD Delcarme

jeudi 29 mars 2012

Arnel Bélizaire ajoute des pièces dans le dossier du président Michel J. Martelly


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e député Arnel Bélizaire vient de s’ajouter au rang de ceux qui s’investissent pour élucider le dossier de la double nationalité présumée du président Michel Martelly. Le rideau semblerait prêt à lever sur la scène théâtrale du président Martelly si l’on voudrait croire l’authenticité de l’ensemble des pièces soumises par le parlementaire ainsi que la déclaration de l’ex colonel des Forces Armées d’Haïti (FADH) Humler Rebu.

Parti pour les États-Unis week-end dernier, le député Arnel Bélizaire en a profité pour s’informer et investiguer dans de divers lieux notamment dans des Tribunaux où l’actuel président de la république aurait été l’objet d’un jugement pour avoir refusé de prendre soin d’un bébé qu’il avait avec une dame.

Le parlementaire Delmas/Tabarre aurait déclaré avoir trouvé le concours de plusieurs personnes intéressantes qui lui ont permis de mener à bien l’investigation.

Revenu au pays, le député Arnel Bélizaire estime nécessaire de porter avec lui un document de près de 1000 pages renfermant de forts dossiers authentiques pouvant permettre à la commission d’enquête de faire la lumière sur l’affaire de la double nationalité présomptive du président Michel J. Martelly et bien d’autres ministres.

‘’Je ne vais parler de la question de la double nationalité du président ainsi que les autres, mais je voudrais attaquer le monsieur pour usage de faux et la commission d’enquête en tira la conclusion nécessaire’’, avance le parlementaire. ‘’J’aborderai son dossier comme il m’a attaqué faussement’’, poursuit-il.

Le parlementaire dans sa révélation, affirme que le président en exercice aurait fonctionné sur trois noms dont : Michel J. Martelly, Michael J. Martelly et Michel Olivier Martelly. Le dernier nom est aussi celui du fils aîné et actuel conseiller du chef de l'État. Le statut matrimonial de l'un ayant pour épouse Sophia Saint-Rémy et sa date de naissance, correspondant à celle du chef de l'État, 12 février 1961, feraient la différence entre le père et le fils, soutient avec force le député Bélizaire. Le parlementaire souhaite poursuivre le président Martelly pour « faux, usage de faux et abus de confiance ». ‘’Plein de dossiers peuvent servir de guide à la commission d’enquête au cas où elle voudrait faire un travail sérieux’’, martèle le député Arnel Bélizaire.

De toute façon, le chef de l’État haïtien se trouve entre les deux voies d’enfers si les documents remis par le député Arnel Bélizaire se relèveront vrais. Attendons voir.

                                        29/03/2012, Me BOLIVARD Delcarme

mercredi 14 mars 2012

Okyjems, écho de la musique haïtienne

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           Né pour la musique, Okyjems se fait bien vite remarquer par ses prouesses artistiques quand il fut accueilli à la Grande Chorale du Sacré-Cœur de Cap-Haitien, dès son plus jeune âge. Du nombre des spectacles scéniques offerts pour une population assoiffée de plaisir et d’ambiance pourtant de goût difficile ; Okyjems arrive à s’imposer comme ‘’fòs misik an nou’’.

De la formation ‘’King Dom Staff’’ à King Possee en passant par ‘’Show-Off’’, jusqu’à ‘’l’Orchestre Tropicana d’Haïti’’, la carrière musicale de Okyjems Banton se classe au rang de célèbres artistes internationaux pour sa manière talentueuse de capter l’admiration de ses multiples fans.

Une star à la mesure du goût de la société contemporaine. Sa capacité de faire facilement danser le public et sa force inlassable au micro, font de lui un chanteur au sens le plus digne du mot. C’est lui et son micro qui chantent pour harmoniser les cœurs brisés et pour rythmer les membres d’une société qui va quasiment à la dérive.

Après son passage au sein de sa propre formation musicale, ‘’ Show Biz’’, Okyjems s’accompagne de quelques grands ténors de la musique haïtienne, bien reconnus pour leurs talents mais aussi et surtout pour leurs contributions à la montée de la valeur du compas de chez nous.

‘’Anbyans’’, la nouvelle formation musicale dans laquelle évolue l’ancien chanteur de l’Orchestre Tropicana d’Haïti, Okyjems vient de participer au tout dernier clip de la jeune formation ‘’Anbyans’’, en maître et seigneur comme c’est toujours le cas.

Belles images, bon son, ‘’Fok ou pa pè’’ Le titre du clip interprété par Okyjems et Josh Layborne; vient tout juste de placer la star à la cime de la gloire par ses milliers de mordus qui s’engagent à le soutenir autant que son art leur inspire le respect l’orgueil Christophien . Sous le haut commandement de ‘’DOUDOU BAS’’, ‘’Anbyans’’ mène la danse et favorise un air d’espoir pour le département du Nord qui souffre non seulement d’une bonne formation musicale mais d’un vidéo-clip des jeunes groupes musicaux.

Mise à part les deux Grands Orchestres du pays, à savoir : Septent et Tropic, le Nord peut reprendre sa fierté d’antan en s’appuyant sur la formation de ‘’Anbyans’’ avec pour voix première, ‘’Konntenè vwa’’ ‘’Okyjems Banton fòs misik an nou’’.

13/03/2012 BOLIVARD Delcarme

lundi 12 mars 2012

Une questionne haïtienne d'aujourd'hui.


 
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             Une question à laquelle chaque citoyen haïtien devrait se poser après que le président Michel J. Martelly ait remis à la plateforme Religions pour la Paix ses huit passeports comme carrefour entre la présidence et le parlement haïtien. Ces huit passeports sont transmis à la commission d’enquête depuis vendredi dernier pour être analysés dans un bref délai ne dépassant pas 72 hres.

Cela explique que cet après midi ces huit passeports doivent être de retour au palais national, pendant que les Sénateurs restant dans la commission réclament encore la carte de résidence du président.


Une situation qui préoccupe beaucoup l'esprit de ces parlementaires qui mettent à part la question de ratification du Premier Ministre désigné jusqu’à ce que la lumière soit faite.


Du geste du président, le Sénateur Arnick François J. remercie le président de sa collaboration tout en estimant que l’enquête est à peine ouverte. ‘’ Le jeu du président doit renforcer la détermination des membres de la commission pour continuer les enquêtes.  


Le Sénateur Jean-Charles Moise n'entend pas baiser les bras et se propose d'aller jusqu'au bout afin d’asseoir ses points de vue. L’idée est grande, pourtant le peuple ne peut attendre. Alors, attendez cet après midi.


                                                   12/03/2012     BOLIVARD Delcarme

samedi 10 mars 2012

La scène de remise des pièces du président Michel J. Martelly continue


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L

a Plateforme Religions pour la Paix vient de déposer les huit passeports soumis par le président Michel J. Martelly, au Sénat de la république plus précisément à la commission destinée à investiguer sur la double nationalité du président en exercice, le vendredi 09 mars 2012.

Le Mgr. Pierre André Dumas, l’un des hauts tenants de la Plateforme Religions pour la Paix, confirme à la presse avoir été choisi par le président Michel J. Martelly pour procéder à la remise au Sénat les huit passeports datant de 1980 à 2012, dont le dernier en date est périmé depuis le 12 janvier 2012. ‘’Nous sommes des facilitateurs et une jonction entre la présidence et le parlement afin de créer un climat de paix sur tout le territoire’’, déclare le prélat.

La mambo Euvonie Auguste, représentante du secteur ''vodou'' dans ladite plateforme, invite le parlement et la présidence à se rejoindre sur une base d’entente, rien que pour sauver les intérêts de la nation.

Pour sa part, le président du Grand Corps, le Sénateur  Simon Dieuseul Desras  a fait remarquer que la décision prise par le chef de l’État haïtien de se servir de la Plateforme Religions pour la Paix pour la remise de ses pièces, est un acte illégal tout en affirmant : ‘’Le président, par ce geste minimise le pouvoir du parlement haïtien et rejette l’autorité des membres qui s’y trouvent’’.

Le premier Sénateur de l’Ouest, Steeven Benoît, félicite et remercie publiquement le président pour sa contribution au progrès des enquêtes envisagées pour faire la lumière sur la question d’actualité. Pourtant le parlementaire déclare n’être pas clair quand ce ne sont que les huit passeports  envoyés par le numéro un des fonctionnaires publics de la nation. ‘’Nous ne voyons que huit passeports, mais nous ne remarquons pas la carte de résidence du président mentionnant MICHAEL J. Martelly au lieu de Michel J. Martelly’’. Il continue pour s’adresser à la Plateforme Religions pour la Paix d’inviter au président à poursuivre sa bonne foi tout en envoyant les autres pièces notamment la carte de résident.

Le Sénateur Steeven Benoît souligne à l’eau forte également la confusion existant sur la liste des passagers envoyée par American Air Line en date du 21 novembre 2007, sur laquelle le nom du citoyen Martelly n’a pas été figuré. Par ailleurs,  le chef de l’État haïtien vient de prouver lors de sa conférence de presse, son voyage en date précitée par un sceau de sortie. ‘’L’erreur, est-elle du côté de la compagnie aérienne ou du côté du président’’? se questionne le Sénateur Steeven Benoît. ‘’Les analyses des dossiers diront le reste’’, ajoute-t-il.

De son côté, le Sénateur Jean-Charles Moïse attribue à l’action du président comme un jeu en utilisant la plateforme Religions pour la Paix pour s’adresser au parlement haïtien. Le parlementaire accusateur ridiculise la conférence du jeudi dernier (08/03/2012) : ‘’c’était une mascarade, un théâtre auquel sauf Tonton Bicha et Jesifwa n’étaient pas invités’’.

Par la Plateforme Religions pour la Paix, les huit passeports sont remis à la commission d’enquête pour être analysés et récupérés par le président dans un très bref délai ne dépassant que 72 heurs. Mais, considérant la démission de certains membres de ladite commission, peut-on attendre un résultat concret ou sérieux ? la démission de ces membres, est-elle un manque de cran ou sous couleur politique ? qui se chargera pour les suites nécessaires ? SUSPENS!!!

                                              10/01/2012    BOLIVARD Delcarme

jeudi 8 mars 2012

Le président Michel J. Martelly et sa scène de remise des pièces au palais national


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B
ien des mois se sont écoulés sur le dossier de la double nationalité présumée du Président Michel J. Martelly ; enfin, après maintes réticences du locataire de palais national, il vient d’exhiber ses pièces à la Religions pour la paix, mais non à la commission chargée d’enquêter sur le dossier.

Environ 4 heures et quelques 50 minutes, le palais national accueille certains officiels, la presse et le chef de l’État haïtien comme c’était prévu, pour la conférence de presse basée sur la remise des pièces de voyage de son excellence Président Michel J. Martelly.

Sous la demande du président de la république, le Diplomate Keneth ouvre la conférence en déclarant reconnaitre le président Michel J. Martelly comme citoyen haïtien. Toute suite après, le concerné remercie la Religion pour la paix sous la demande  laquelle le plus haut fonctionnaire haïtien a accepté d’exhiber certaines de ses pièces sans permettre à la commission chargée d’enquêter sur la nationalité du président d’en prendre connaissance.

Il profite de l’occasion pour apporter un démenti à l’idée selon laquelle il aurait voyagé le 21 novembre 2007 aux abords de l’American Air line avec un passeport étranger en prouvant le sceau de ladite compagnie aérienne sur son passeport haïtien. Drôle de coïncidence, puisque la direction de l’American Air Line avait remis récemment une liste de passager en date précitée, sur laquelle le nom du chef de l’État haïtien n’était pas mentionné.

Des enquêtes menées sur la double nationalité présumée du président Michel J. Martelly, notamment sur sa carte de résidence ; révèlent qu’il s’identifie sous le nom de Michael J. Martelly comme américain, mais non comme haïtien.

En réaction à cette conférence de presse tenue au palais national le jeudi 8 mars 2012, plusieurs des acteurs politiques haïtiens ne voient pas d’un bon œil cette situation qu’ils qualifient d’ailleurs comme une mascarade.
C’est le cas du Sénateur accusateur Jean-Charles Moise qui insiste, persiste et reste mordicus sur sa révélation tout en demandant au peuple haïtien de ne pas avaler l’idée du président Martelly faisant croire qu’il est haïtien. Le parlementaire affirme que le président s’identifie comme américain sous l’appellation de Michael J. Martelly et c’est sur laquelle la commission va poursuivre les enquêtes.

L’ancien Colonel Humler Rebu, pour sa part, voir en la conférence, un cinéma pendant qu’il minimise l’ami du président, le Sénateur Lambert en déclarant : ‘’ le Sénateur Lambert est un grand Bébé qui est sur la cour de récréation et joue avec des joujoux.’’

Le numéro un du KID, ancien candidat à la présidence d’Haïti, Evens Paul estime que la remise de certaines pièces du président n’est pas un acte qui peut permettre finaliser l’enquête. ‘’La conférence de presse de ce jour est une scène théâtrale’’, poursuit-il.

En tout cas, la commission a demandé de prendre communication des pièces du président Martelly pour faire la lumière sur la question, pourtant ces pièces viennent d’être l’objet de tentation. Et l’enquête peut être poursuivie si l’on s’accentue sur le deuxième nom du président qui s’inscrit sur sa carte de résidence, MACHAEL J. MARTELLY.

                                           

                                                  08/03/2012    BOLIVARD Delcarme

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