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a question de la nationalité étrangère du président Michel J. Martelly soulevée par l’ancien conseiller du cabinet présidentiel de Préval, le Sénateur Jean-Charles Moïse, prend une autre dimension avec les déclarations du 1er Sénateur de l’Artibonique, Arnick François Joseph. Ce dernier affirme sans ambages qu’il détient des informations très sérieuses pouvant permettre à la commission chargée d’enquêter sur ce cas de mener à bien le dossier.
Le parlementaire s’éternise sur la question et affirme que le nouveau chef de l’État haïtien détient une double nationalité dont Michel J. Martelly, pour Haïti et Michael J. Martelly pour les États-Unis. Acte prévu et condamné par la Constitution de 1987 en son article 15.
L’élu du parti de l’Alternative exhorte la commission à prendre beaucoup plus au sérieux les enquêtes menées sur la nationalité étrangère présumée du chef de l’État. Il en profite pour dire avoir en sa possession plusieurs documents officiels permettant de faire la lumière sur le dossier, dont, la compagnie Coco Grove dans laquelle le président Michel J. Martelly est cofondateur.
Il invite à ses collègues parlementaires d’aller enquêter sur des affaires non identifiées qui ont conduit le citoyen Martelly à faire prison aux États-Unis. Lui interrogeant sur sa présence qui pourrait être utile dans la situation ; se dit être prêt pour servir la nation comme les vœux de sa présence au parlement haïtien.
Ses engagements dans le dossier de la double nationalité présumée du président Michel Martelly seraient à la base d’un complot visant à éteindre son souffle, si l’on voudrait croire le président de la chambre basse, le Député Levaillant Louis-Jeune
Le Sénateur Arnick François Joseph se propose pour aider ladite commission qui s’attarde pourtant par certains membres reconnus comme des proches du pouvoir en place. Les jours passent et repassent, rien n’est donné comme résultat, cependant, le président continue de remplacer certains maires sans pour autant songer à la publication de l’amendement de la constitution de 1987 et l’organisation des prochaines élections sénatoriales et municipales.
En tout cas, la commission chargée d’enquêter sur la nationalité étrangère présumée du président Michel J. Martelly, marque des pas sur place pendant que le président ne s’occupe que de la désignation de son bon ami Laurent Lamoth, comme le premier ministre tout en tenant fermement ses pièces combien sollicitées par ladite commission. ''Or, si les enquêteurs veulent, ils peuvent laisser les pièces du président entre ses mains et prendre d’autres voies estimant nécessaires’’, avance le Sénateur Arnick François Joseph.
Jusqu’à présent l’enquête se poursuit, se poursuivant peut-être sans suite, mais qui vivra verra.
06/03/2012 BOLIVARD Delcarme
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